Joseph-Antoine Bernard (1866-1931) Pureté Modèle créé vers 1910 Bronze à patine brune Signé “ J Bernard” et porte l’inscription “ N 3 ” à l’arrière H. 24 cm, repose sur une base en bois H. 5 cm Cette tête en bronze représentant une jeune femme aux traits graciles et à la chevelure au naturel est une étude réalisée pour le buste en marbre rose qu’il a intitulé Pureté ou encore Buste de jeune fille. Cette tête appartient à la série des « visages intérieurs » définie dans l’œuvre de Joseph Bernard par René Jullian, bien qu’elle ne présente pas ce canon néoclassique aux formes simplifiées et presqu’abstraites qui caractérisent certaines, telles que Sérénité, Plénitude ou Rieuse. On peut plutôt la rapprocher de la Jeune fille au bandeau avec laquelle elle partage, via son visage calme aux traits imprécis et aux yeux mi-clos, une forte impression d’intériorité. En ce sens, elle est particulièrement représentative de l’art unique de Joseph Bernard qui aspire « à affleurer l’essence des choses » (René Julian). Ces têtes de femmes portent pour certaines des titres spécifiques reflétant des états d’âme et personnifiant des sentiments. Ici la pureté est incarnée par un visage juvénile d’une élégante finesse soulignant un état de candeur et d’innocence élevé. Il n’est d’ailleurs pas étonnant que cette recherche de la Pureté ait abouti quelques années plus tard à l’exécution d’une œuvre très proche, intitulée la Prière (vers 1913, Granit de Bretagne, taille directe, signé, H.52 cm). Au-delà de la recherche de la forme si chère à Joseph Bernard, cette tête témoigne de sa quête de l’ineffable via un accord harmonieux entre cette forme-même et l’expression des sentiments. Une édition de huit épreuves en bronze a été réalisée après 1910 sans que l’on sache qui en est l’éditeur. Cet exemplaire portant le n°3 a été répertorié dans une collection versaillaise dans le catalogue de René Jullian de 1989.
Joseph-Antoine Bernard (1866-1931) Charmeuse dit aussi Femme au serpent Modèle créé vers 1906-1907 Bronze à patine brune Signé “ J Bernard ” sur la terrasse Porte le cachet “ CIRE PERDUE A.A. HEBRARD ” et le numéro “ (2) ” H. 31 cm Cette gracieuse figure féminine, sur la pointe des pieds, le dos cambré, le bras gauche élégamment levé, synthétise tout le style si personnel de Joseph Bernard prenant sa source dans l’ode au corps féminin en mouvement, libéré des canons académiques. Par sa composition générale, elle se rapproche du corpus des danseuses à la silhouette longiligne que Joseph Bernard crée vers 1905, telles la Danseuse nue, la Danseuse voilée, la Danse des Roses ou encore la Chute dite aussi Femme se coiffant. La figure isolée a été éditée par le célèbre marchand d’art et collectionneur, Adrien-Aurélien Hébrard qui passe un contrat avec l’artiste dès 1908 pour s’occuper de la commercialisation d’un ensemble de sculptures de petites dimensions. Le catalogue raisonné de l’artiste rédigé par René Julian en 1989 indique que le nombre d’épreuves éditées est incertain, se montant probablement à quatre. Notre exemplaire porte le n°(2) sur la terrasse. Littérature en rapport : -René Jullian, Joseph Bernard, Saint-Rémy-les-Chevreuses, Ed. Fondation de Coubertin, 1989, modèle répertorié sous le n° 101, p. 287
ƒJoseph Bernard (1866-1931) Jeune fille se coiffant debout, 1927 Bronze with brown patina Signed, dated and numbered on the plinth : "5" Lost-wax foundry's stamp, "Valsuani" 67,5 x 12 x 12cm Provenance : - London auction, Sotheby's, 28 June 2007, lot 185 - Purchased from the latter by the current owner - European private collection Bibliography : J. Bernard, R. Jullian, L. Stoenesco and P. Grémont Gervaise, "Catalogue raisonné des sculptures de Joseph Bernard", Fondation de Coubertin, Saint Rémy, 1989, illustrated under no. 221 p. 323 Note : Planned edition of 25, never fully produced. The final number of editions is unknown. ƒJoseph Bernard (1866-1931) Jeune fille se coiffant debout, 1927 Bronze à patine brune nuancée Signé, daté et numéroté sur la terrasse : "5" Porte le cachet du Fondeur à la cire perdue "Valsuani" 67,5 x 12 x 12cm Provenance : - Vente Londres, Sotheby's, 28 juin 2007, lot 185 - Acquis auprès de cette dernière par l'actuel propriétaire - Collection particulière européenne Bibliographie : J. Bernard, R. Jullian, L. Stoenesco et P. Grémont Gervaise, "Catalogue raisonné des sculptures de Joseph Bernard", Fondation de Coubertin, Saint Rémy, 1989, reproduit sous le n°221 p. 323 Note : L'édition était prévue à 25 exemplaires initialement, le tirage n'a pas été réalisé dans son intégralité, le nombre d'épreuves final n'est pas connu.
ƒ Joseph Bernard (1866-1931) Jeune fille à sa toilette, 1912 Bronze with brown patina Signed and numbered on the back : "9" Lost-wax foundry's stamp, "Valsuani" on the back 63 x 21,5 x 22 cm Provenance : European private collection Bibliography : - G. Mourey, "Exposition des oeuvres de Joseph Bernard à l'Hotel de la Revue", Les Arts no. 52, August 1914, illustrated p. 20 - A. Fontainas and L. Vauxcelles, "Histoire Générale de l'Art Français de la Revolution à nos jours", Tome II, Paris, 1922, a similar version in stone illustrated p. 293 - E. Breon and R. Pepall, "Ruhlmann : Genius of Art Deco", Paris, 2004, pp. 16 and 132 (similar model in stone), p. 50 and 138 (this model) and p. 296, similar model - J. Bernard, R. Jullian, L. Stoenesco and P. Grémont Gervaise, "Catalogue raisonné des sculptures de Joseph Bernard", Fondation de Coubertin, Saint Rémy, 1989, illustrated under no. 183 p. 310 Exhibition : Roubaix, La Piscine, "Joseph Bernard, de pierre et de volupté", 26 June - 5 September 2021, color illustration in the exhibition catalogue p. 261 Note : Planned edition of 25, never fully produced. The final number of editions is unknown ƒ Joseph Bernard (1866-1931) Jeune fille à sa toilette, 1912 Bronze à patine brune Signé et numéroté au dos : "9" Porte le cachet du Fondeur à la cire perdue "Valsuani" au dos 63 x 21,5 x 22 cm Provenance : Collection particulière européenne Bibliographie : - G. Mourey, "Exposition des oeuvres de Joseph Bernard à l'Hotel de la Revue", Les Arts n°52, août 1914, reproduit p. 20 - A. Fontainas and L. Vauxcelles, "Histoire Générale de l'Art Français de la Revolution à nos jours", Tome II, Paris, 1922, un exemplaire similaire reproduit en pierre p. 293 - E. Breon et R. Pepall, "Ruhlmann : Genius of Art Deco", Paris, 2004, p.16 et 132 (un exemplaire similaire exécuté en pierre), p. 50 et 138 (pour le présent modèle) et p. 296, un exemplaire similaire - J. Bernard, R. Jullian, L. Stoenesco et P. Grémont Gervaise, "Catalogue raisonné des sculptures de Joseph Bernard", Fondation de Coubertin, Saint Rémy, 1989, reproduit sous le n°183 p. 310 Exposition : Roubaix, La Piscine, "Joseph Bernard, de pierre et de volupté", 26 juin - 5 septembre 2021, reproduit en couleur au catalogue d'exposition p. 261 Note: L'édition était prévue à 25 exemplaires, le tirage n'a pas été réalisé dans son intégralité, le nombre d'épreuves final n'est pas connu
Joseph Antoine Bernard (1866-1931) Portfolio de neuf gravures sur papier Hollande 1925 Chaque planche signée par l’auteur et numérotée 7/15 H. 50,5 ; L. 39 ; P. 2,5 cm Justification du tirage : Il a été tiré de cet album quinze exemplaires. Les planches ont été tirées sur la presse de l’auteur. 5 exemplaires sur Japon (chaque planche signée par l’auteur) numérotés de 1 à 5. 10 exemplaires sur Hollande (chaque planche signée par l’auteur) numérotés de 6 à 15. Préface d’Ardenne de Tizac, conservateur du Mu- sée Cemuscki (musée Cernuschi)
Joseph Bernard (1866-1931) Jeune fille se coiffant debout Circa 1931-1942 Bronze à patine brun vert nuancé Signé “ J.Bernard ” et numéroté “ (C) N°7 ” Porte le cachet du fondeur “ C.VALSUANI CIRE PERDUE ” H. 67 x L. 12 x P. 12,7 cm Œuvres en rapport : -Joseph Bernard, Jeune fille à sa toilette, marbre d’Asie, taille directe, dim. : 102 x 21 x 21 cm -Joseph Bernard, Jeune fille à sa toilette, dite Jeune fille se coiffant assise, vers 1910, bronze, signé et porte le cachet du fondeur Claude Valsuani, dim. 64 x 21,5 x 18 cm Littérature en rapport : -René Jullian, Jean Bernard, Lucien Stoenesco, Pascale Grémont Gervaise, Joseph Bernard, Fondation de Coubertin, Saint-Rémy-Lès-Chevreuse, 1989, p. 323 ; - Paul Vitry, « L’exposition des Arts décoratifs modernes », in Gazette des Beaux-Arts, nov. 1925, pp.287- 300 ; - Luc Benoit, « Joseph Bernard (1866-1931) », in Gazette des Beaux-Arts, 1932, vol 2, pp.217- 228 ; -Didier Chautant, Recherches sur la vie et l'œuvre de Joseph Bernard 1866-1931 : sculpteur français, 1977, sn, n°151, p.66 et pp.70 -71 ; - Catherine Chevillot, Paris, creuset pour la sculpture (1900-1904), 3 vol., s.l., 2013. Ce thème de la jeune fille se coiffant, traité de nombreuses fois par Joseph Bernard, donne l’occasion à l’artiste épris de beauté féminine d’en sublimer les canons plastiques par son style épuré et synthétique. Proche dans sa composition de la Jeune fille assise à sa toilette, l’œuvre offre à voir une composition vibrante et gracieuse. Dans son format initial (H. 102 cm), l’œuvre exécutée en marbre d’Asie était destinée à s’inscrire dans un espace clos et « à évoquer l’intimité d’un état paisible ». Notre exemplaire correspond au deuxième état de l’étude pour cette œuvre unique exécutée finalement, tout en arabesque, en 1922. Notre exemplaire, réduction en bronze, transpose avec brio cette émanation sensible et apaisée voulue par l’artiste. Paul Vitry, dans sa description des sculptures présentées à l’Exposition internationale des arts décoratifs et des industries appliquées en 1925 se fait le porte-parole d’un public charmé par ce sujet : « C’est vraiment dans l’œuvre de cet artiste, qui s’apparente par ses recherches plastiques dans ces morceaux célèbres de Jeune fille à la cruche et de la Jeune fille assise au bras levé à l’art de Bourdelle et de Maillol, de Despiau, que nous trouvons semble -t-il la formule de la sculpture décorative la plus heureuse et la plus complète que nous présente l’Exposition».
Joseph-Antoine Bernard (1866-1931) Boxeur Bronze à patine brune. Modèle créé entre 1928 et 1930. Signé, daté et annoté dans la cire par l’artiste sur la terrasse. Porte le cachet du fondeur " C.Valsuani cire perdue ". H. 47 cm La prédilection du sculpteur Joseph Bernard pour le thème de la danse qu’il explore intensément dans les années 1920 est bien connue. Passionné par les figures dansantes, il poursuit sa quête de la représentation du corps en mouvement en représentant également des figures masculines inspirées du monde du sport. Après la figure du Faune dansant tirée du ballet inteprété par le danseur Vaslav Nijinski, il exécute à la fin des années 1920 un petit corpus de sportifs comprenant une Figure pour un athlète, Homme portant une altère et notre Boxeur. Littérature en rapport : René Jullian, Joseph Bernard, Saint-Rémy-les-Che- vreuses, Ed. Fondation de Coubertin, 1989, n° 261, p. 333-334.
Joseph-Antoine Bernard (1866-1931) Danseuse voilée Modèle créé vers 1905 Bronze à patine brune Signé " J. Bernard " sur la terrasse Porte le cachet du fondeur " A. A HEBRARD CIRE PERDUE " H. 34,5 cm Le modèle créé en 1905 de danseuse sur la pointe des pieds que l’artiste utilise trois fois pour réaliser son célèbre groupe de la Danse des roses est ici représentée en figure isolée dotée d’un long drapé enveloppant le revers. Alors qu’il existe également une version sans voile dite Danseuse nue, celle au voile rappelle l’intérêt du sculpteur pour le rendu accentué du mouvement grâce à l’emploi voluptueux des plissés. Cette figure isolée, à l’instar de la Danseuse nue et de la Danse des Roses, a été éditée par Adrien-Aurélien Hébrard qui gère dès 1908 la commercialisation de sculptures de petites dimensions de Joseph Bernard. Alors que le premier bronze de La Danse des Roses est présenté au Salon d’Automne de 1912, il semble que la fonte des figures isolées ne soit engagée qu’à partir de 1914. D’après l’auteur du catalogue raisonné de l’artiste daté de 1989, le nombre d’exemplaires édités par Hébrard est de huit. Littérature en rapport : René Jullian, Joseph Bernard, Saint-Rémy- les-Chevreuses, Ed. Fondation de Coubertin, modèle répertorié sous le n° 75, p. 281.
Joseph-Antoine Bernard 1866 - 1931 Glory (or Victory) bronze, green patina; on a square marble plinth signed J. Bernard, stamped CIRE/PERDUE/A.A. HEBRARD H. (overall) 12 1⁄5 in. H. (bronze) 11 in. _________________________________ Joseph-Antoine Bernard 1866 - 1931 La Gloire (ou La Victoire) bronze à patine verte ; sur un plinthe carrée en marbre noir signé J. Bernard, cachet CIRE/PERDUE/A.A. HEBRARD H. (totale) 31 cm H. (bronze) 28 cm
Joseph-Antoine Bernard 1866 - 1931 Joueur de boules (Longue player) bronze, golden brown patina signed and dated Bernard J. 1894, with a E. GRUET/JEUNE/FONDEUR pastille mark H. 17 1⁄8 in. _________________________________ Joseph-Antoine Bernard 1866 - 1931 Joueur de boules (Joueur de "longue") bronze à patine médaille signé et daté Bernard J. 1894, pastille de fondeur E. GRUET/JEUNE/FONDEUR H. 43,5 cm
Joseph-Antoine Bernard 1866 - 1931 Groupe à la clochette (Group with bell) model circa 1904 - 1905 bronze, dark brown patina signed J. Bernard, with foundry stamp CIRE / PERDUE / A. A. HEBRARD H. 6 ¾ in. ____________________________________________ Joseph-Antoine Bernard 1866 - 1931 Groupe à la clochette le modèle vers 1904 - 1905 bronze à patine brun foncé signé J. Bernard, cachet CIRE / PERDUE / A. A. HEBRARD H. 17 cm
Joseph-Antoine Bernard 1866 - 1931 La Charmeuse (The Charmer) bronze, dark green patina signed J. Bernard, numbered (5), with foundry stamp CIRE / PERDUE / A. A. HEBRARD H. 11 ¾ in. ____________________________________________ Joseph-Antoine Bernard 1866 - 1931 La Charmeuse (ou la Femme au serpent) bronze à patine vert foncé signé J. Bernard, numéroté (5), cachet CIRE / PERDUE / A. A. HEBRARD H. 30 cm
JOSEPH BERNARD (Vienna, 1866 - Paris, 1931). "Faun". Bronze. Exhibitions: "European sculpture in the 20th century", European Museum of Modern Art (MEAM), Barcelona, 2014. Signed. Size: 72 cm. In this sculpture Joseph Bernard represents a dancing faun. The work stands out for the movement and expressiveness that the author achieves through the twisted movement of the body and the expression. The work is remarkable for its delicacy and great detail, which shows the mastery of the sculptor, who, in spite of choosing a theme of mythical tradition, shows us an infinity of elements of great realism. Joseph Bernard trained at the Ecole des Beaux-Arts in Lyon from 1881 to 1886 and at the Ecole des Beaux-Arts in Paris from 1887 to 1890. In the early 1920s, Bernard became the "father" of the direct carving movement, which was then sweeping Europe and the United States. His early works were modelled in clay and influenced by Rodin, but from 1905 he began to sculpt directly in stone. Bernard exhibited at the Salon des Société des Artistes Français from 1892 to 1900, at the Salon des Société National des Beaux-Arts in 1901, and did not exhibit again until his solo exhibition at the Galerie A. A. Hébrard in 1901. A. Hébrard in 1908. His style had a profound influence on European sculpture in the 1920s. In 1914, Bernard held a major solo exhibition at the Galerie Les Arts in Paris, where he exhibited eighty sculptures. He exhibited numerous works, including "Jeune fille à la cruche" and variants and enlargements of his pre-war Dance Frieze (the original marble is in the Musée d'Orsay), at the great Exposition des Arts Décoratifs of 1925. This work marked the height of Bernard's fame and established him as one of the creators of the Art Deco style. After his death in 1931, he was given a major retrospective at the Musée de l'Orangerie in Paris in 1932. His work can be found in museums all over the world, notably in the Musée d'Orsay in Paris, where several works are permanently exhibited alongside those of Maillol and Bourdelle.
Joseph Bernard French 1866 - 1931 La jeunesse charmée par l'amour (Youth enchanted by Love) signed: J. Bernard, stamped: CIRE / PERDUE / AA HEBRARD, and numbered: (3) bronze, dark brown patina 32.5cm., 12 3/4 in. Bid on Sotheby's
Joseph-Antoine Bernard (1866-1931) Danseuse voilée Modèle créé vers 1905 Bronze à patine brune Signé " J. Bernard " sur la terrasse Porte le cachet du fondeur " A. A HEBRARD CIRE PERDUE " H. 34,5 cm Le modèle créé en 1905 de danseuse sur la pointe des pieds que l’artiste utilise trois fois pour réaliser son célèbre groupe de la Danse des roses est ici représentée en figure isolée dotée d’un long drapé enveloppant le revers. Alors qu’il existe également une version sans voile dite Danseuse nue, celle au voile rappelle l’intérêt du sculpteur pour le rendu accentué du mouvement grâce à l’emploi voluptueux des plissés. Cette figure isolée, à l’instar de la Danseuse nue et de la Danse des Roses, a été éditée par Adrien-Aurélien Hébrard qui gère dès 1908 la commercialisation de sculptures de petites dimensions de Joseph Bernard. Alors que le premier bronze de La Danse des Roses est présenté au Salon d’Automne de 1912, il semble que la fonte des figures isolées ne soit engagée qu’à partir de 1914. D’après l’auteur du catalogue raisonné de l’artiste daté de 1989, le nombre d’exemplaires édités par Hébrard est de huit. Littérature en rapport : René Jullian, Joseph Bernard, Saint-Rémy- les-Chevreuses, Ed. Fondation de Coubertin, modèle répertorié sous le n° 75, p. 281.
Joseph-Antoine Bernard (1866-1931) Danseuse nue Bronze à patine brune Signé " J Bernard " Porte le cachet du fondeur " CIRE PERDUE A.A. HEBRARD " numéroté " (4) " H. 33,7 cm Cette gracieuse figure féminine, sur la pointe des pieds, le dos cambré, le bras gauche élégamment levé, synthétise tout le style si personnel de Joseph Bernard prenant sa source dans l’ode au corps féminin en mouvement, libéré des canons académiques. Alors que Joseph Bernard explore intensément le thème de la danse avant la pre- mière Guerre mondiale, il aime travailler sur l’association de petites figures en groupe, jouant sur la pluralité des gestes et l’unité du groupe. Notre petite figure à la silhouette longiligne correspond au modèle créé en 1905 qu’il a utili- sé trois fois, déclinant trois mouvements consécutifs, pour réaliser les trois danseuses de son célèbre groupe intitulé Danse des roses. Tout comme ce groupe, la figure isolée a été éditée par le célèbre marchand d’art et collectionneur, Adrien-Aurélien Hébrard qui passe un contrat avec l’artiste dès 1908 pour s’occuper de la commercialisation d’un ensemble de sculptures de petites dimensions. Alors que le premier bronze de La Danse des Roses est présenté au Salon d’Automne de 1912, il semble que la fonte de la figure isolée soit envisagée postérieure- ment, en 1914. Le nombre d’exemplaires tirés par Hébrard est inconnu, mais l’auteur du catalogue raisonné datant de 1989 indiquait « qu’à sa connaissance » il en existait au moins trois épreuves. Notre exemplaire porte le n°4. Littérature en rapport : René Jullian, Joseph Bernard, Saint-Rémy-les- Chevreuses, Ed. Fondation de Coubertin, 1989, cat. n_ 76, p. 281.
Joseph-Antoine Bernard (1866-1931) Jeune faunesse Modèle créé vers 1906 Épreuve en bronze à patine brun vert Signé " J BERNARD " sur la terrasse Edition par Hébrard avant 1934 Porte le cachet du fondeur " A.A. HEBRARD CIRE PERDUE " Porte une inscription manuscrite sur le bronze " cire perdue Hébrard / J Bernard 90.000 " H. 55 cm, sur une base en marbre H. 3,5 cm La composition générale de cette femme nue intitulée Jeune faunesse s’inscrit dans la réflexion d’un des modèles les plus fameux du sculpteur isérois Joseph Bernard, celui de la Grande Bacchante qui semble avoir occupé l’artiste de nombreuses années au début du XXe siècle. Dans sa version originale présentée en 1912 au Salon d’Automne, la jeune prêtresse de Bacchus tient dans ses mains un pampre dans un mouvement proche de celui d’une danse. Le positionnement des pieds en rotation interne entraine une attitude faussement instable que l’on rencontre souvent dans l’art du sculpteur (Jeune fille à la cruche ou Porteuse d’eau, modèle créé en 1910). Elle offre à la figure un dynamisme léger et juvénile qui manifeste, au-delà d’une scène de bacchanale, la prédilection de l’artiste pour le thème de la danse et sa fascination pour le corps en mouvement. Notre figure présente un canon plus allongé, une gestuelle plus souple et une attitude plus gracile que la réduction en bronze dite Petite Bacchante éditée à partir de1919 et qui devait compter à l’origine 25 exemplaires. Sans la présence du pampre dans les mains de notre faunesse, l’ondulation se propageant du bras courbé vers la main droite contre la joue et jusqu’au coude relevé au-dessus de la tête s’est subtilement accentuée. Le relief de la fête des Pampres sculpté dans la pierre de Lens en taille directe (203 x 161 x 45 cm, Saint-Rémy- Lès-Chevreuse, collection de la fondation de Coubertin), le dessin de la Jeune femme drapée (encre sur papier satiné, dim. 26,8 x 11,5 cm, famille Bernard-Doutrelandt) et les deux Etudes pour la faunesse (encre et crayon sur papier satiné, 52,3 x 21 cm et encre et crayon sur papier satiné, 52,4 x 21cm, Saint Rémy-les-Chevreuses, collection de la Fondation de Coubertin), présentant tous des modèles de faunesse à la même attitude, mais sans pampre, permettent de dater la création de notre modèle vers 1906/1910. L’édition a été prise en charge par le célèbre éditeur et marchand d’art Hébrard, celui-là même qui organise une exposition dédiée à l’artiste dans sa galerie en 1908. L’édition devait initialement se porter à dix exemplaires, mais il semble qu’elle soit inachevée et, seuls trois étaient répertoriés en 1934. Œuvres en rapport : • Joseph-Antoine Bernard, Petite bacchante ou Faunesse ou Jeune faunesse, vers 1911, marbre d’asie, H. 59 cm, Famille Bernard-Doutrelandt, n° inv. CR 177. • Joseph Antoine Bernard, La fête des Pampres, 1906-1907, pierre de Lens, taille directe, dim 203 x 161 x 45 cm, Saint-Rémy-les-Chevreuses, collections de la Fondation de Coubertin. • Joseph Antoine Bernard, Grand Bacchante ou Jeune faunesse, entre 1912 et 1919, dim 173,5 x 45 x 51 cm, Paris, musée d’Orsay, n° inv. RF 4611. Littérature en rapport : • René Jullian, Jean Bernard, Lucien Stoenesco Pascale Grémont Gervaise, Joseph Bernard, Ed. Fondation de Coubertin, Saint-Rémy-les-Chevreuses, 1989, un exemplaire illustré p.146 sous le n°63, p.403 et modèle réper- torié sous le n°85 p.284. • Sylvie Carlier, Alice Massé, Joseph Bernard. De pierre et de volupté, catalogue de l’exposition tenue au musée Paul Dini, Villefranche sur Saône du 18 octobre 2020 au 25 avril 2021, n° 129, 170, 171, 172 , p.214, pp.255-257, p.334, p.336. • Claire Barbillon, L’anti-bacchante, entre perte d’identité et figures d’ambiguïté, p.171, dans Bacchanales modernes, le nu, l’ivresse et la danse dans l’art français du xixe siècle, catalogue de l’exposition tenue du 1er juillet au 3 octobre 2016 au musée des Beaux-Arts de Bordeaux et Ville d’Ajaccio-Palais Fresch Musée des Beaux-Arts, Silvana Editoriale, pp.174-175.
Joseph-Antoine Bernard (1866-1931) Boxeur Bronze à patine brune. Modèle créé entre 1928 et 1930. Signé, daté et annoté dans la cire par l’artiste sur la terrasse. Porte le cachet du fondeur " C.Valsuani cire perdue ". H. 47 cm La prédilection du sculpteur Joseph Bernard pour le thème de la danse qu’il explore intensément dans les années 1920 est bien connue. Passionné par les figures dansantes, il poursuit sa quête de la représentation du corps en mouvement en représentant également des figures masculines inspirées du monde du sport. Après la figure du Faune dansant tirée du ballet inteprété par le danseur Vaslav Nijinski, il exécute à la fin des années 1920 un petit corpus de sportifs comprenant une Figure pour un athlète, Homme portant une altère et notre Boxeur. Littérature en rapport : René Jullian, Joseph Bernard, Saint-Rémy-les-Che- vreuses, Ed. Fondation de Coubertin, 1989, n° 261, p. 333-334.
Joseph Bernard (1866-1931)-attributed, three tondo designs, of two female nudes and a boy with Art Deco palace (possibly Palace Trocadero) in the background and cloud decorations, different techniques on wood, partly gilded, framed, around 1930, diameter 70 cm
Joseph BERNARD 1866 - 1931 Faune dansant - circa 1912 Bronze à patine brune Signé et numéroté sur la terrasse "J.Bernard-5", cachet du fondeur sur la terrasse "CIRE/C.VALSUANI/PERDUE" h: 34,30 cm Provenance : Collection particulière, Vincennes A l'actuel propriétaire par cessions successives Expositions : Paris, Galerie Manzi, Joyant, Joseph Bernard, 1914, n°1 (plâtre) Paris, Musée de l'Orangerie, Rétrospective Joseph Bernard, 1932, n°78 (un exemplaire similaire) Paris, Musée Rodin, Joseph Bernard, 1973, n°61 (un exemplaire similaire) Boulogne-Billancourt, Bibliothèque Marmottan, Les sculpteurs du Parc des Princes, 1976, n°76 (un exemplaire similaire) Bibliographie : R.Cantinelli, Le monument Michel Servet de Joseph Bernard suivi du catalogue de l'oeuvre, de Joseph Bernard, dressé par l'épouse et le fils de l'artiste, G. Van Oest, Paris-Bruxelles, 1932, n° 139 (un exemplaire similaire) R. Jullian, J. Bernard, L. Stoenesco et P. Grémont Gervaise, Joseph Bernard, Fondation Coubertin, Saint-Rémy-lès- Chevreuse, 1989, n°189,reproduit en noir et blanc p.312 (un exemplaire similaire) Commentaire : Bronze with brown patina ; signed, numbered and stamped with the foundry mark on the base Estimation 12 000 - 15 000 €
Joseph Antoine Bernard (1866-1931) Jeune fille à la Cruche (État petite nature), 1910 Épreuve en bronze, n°8 Fonte à la cire perdue Claude Valsuani, entre 1919 et 1925 Cachet du fondeur (en bas au dos de la cruche) : " CIRE/C.VALSUANI/PERDUE " Signature et numérotation finement gravées (sur l’arrière du socle en pierre) : " 8 J. Bernard 8 " Sans socle : 60,5 x 21 x 32 cm Avec socle : 67,5 cm Provenance : Collection particulière « On ne perçoit plus aujourd’hui à quel point le caractère synthétique et formel de cette figure, et son refus de l’anecdote, étaient nouveaux et modernes. »1 Œuvre emblématique du sculpteur Joseph Bernard, la Jeune Fille à la Cruche, intitulée également Porteuse d’Eau est exposée pour la première fois au Salon d’Automne en 1912. Elle remporte un vif succès qui est souvent comparé à celui que reçut Maillol quelques années auparavant avec La Méditerranéenne, en 1905, au même Salon. L’enthousiasme de la critique pour ce grand modèle féminin conduit le sculpteur à l’exposer lors de l’International Exhibition à l’Armory Show de New York l’année suivante, en 1913. Dans la galerie des sculptures et peintures françaises, la Jeune Fille à la Cruche est présentée auprès d’œuvres de Maillol, de Lehmbruck et de Brancusi. Toutes témoignent d’une volonté de s’extraire de l’influence de Rodin et d’une recherche de modernité dans la plasticité plutôt qu’au travers du sujet. La première version connue date de 1905 et mesure 54 cm de hauteur. De celle-ci sera éditée par Hébrard une première épreuve en bronze, de 184 cm, à partir du plâtre exposé au Salon d’Automne et à l’Armory Show. La Jeune Fille à la Cruche, État petite nature qui mesure 64 cm est une réduction du grand modèle exposé. Joseph Bernard renouvelle le sujet de la porteuse d’eau largement développé dans l’histoire de l’art et en particulier dans la sculpture au xixe siècle. Ici, le corps est dénudé, mettant en avant les traits juvéniles et accentuant la fémini- té du corps. La posture n’est pas sans rappeler la porteuse d’eau peinte par Puvis de Chavannes dans Vision Antique, une huile sur toile que Joseph Bernard a très probablement vu dans l’escalier monumental dans le palais des Arts à Lyon, lorsqu’il était élève à l’École des Beaux-Arts, avant d’arriver à Paris en 1896. La cruche, symbole de ferti- lité participe au jeu de rythme : son poids est harmonieusement contrebalancé par le mouvement ample du bras gauche. Les pieds volontairement en dedans ajoutent à la recherche de rythme. Par le calme et la grâce décorative qui émanent de cette jeune fille, Joseph Bernard rompt de manière radicale avec l’élan lyrique de l’œuvre de Rodin, influence dont il cherche à s’extraire dès ses débuts parisiens. Joseph Bernard développera le thème de la danse dans d’autres figures qui reprendront le canon annoncé par la Jeune Fille à la Cruche, tel Le Faune dansant, autre modèle remarquable du sculpteur. Le sujet de la porteuse d’eau continuera d’inspirer les plus grands sculpteurs au cours du xxe siècle et en particulier Pablo Gargallo et Ossip Zadkine, tous deux ayant également contribué au renouveau de la taille directe. La Jeune Fille à la Cruche est rapidement associée au travail éminemment moderne du décorateur Jacques-Émile Ruhlmann avec lequel il noue une profonde amitié dès le début des années 1920. La grâce antique s’inscrit parfai- tement dans les décors modernes : elle est exposée au Salon des Arts décoratifs et industriels modernes en 1925, dans l’hôtel du Collectionneur – Pavillon Ruhlmann. Une atmosphère générale d’élégance s’en dégage : les lignes pures et le soin apporté aux surfaces lisses s’associent à la douceur et à la sensualité de la sculpture de Bernard. L’œuvre connait alors un véritable succès. Le catalogue raisonné édité par Van Oest en 1932 2, au lendemain de la mort du sculpteur, et établit par l’épouse de Joseph Bernard, rend compte déjà de la version en bronze de la Jeune Fille à la Cruche, État petite nature, éditée à 25 exemplaires, tandis que l’ouvrage publié bien plus tard en 1989 3 en répertorie 29, dont deux à patine dorée. Dans le catalogue de 1928 4, l’acheteur de notre œuvre numérotée " 8 " à deux reprises est M. Besse. Son dernier propriétaire était un collectionneur américain. La dimension décorative de cette huitième épreuve fondue par Valsuani est amplifiée par la base en pierre. Fait exceptionnel parmi les tirages connus à ce jour de la Jeune Fille à la Cruche, État petite nature, la figure repose directement sur une terrasse en pierre. Selon Pascale Grémont-Gervaise, spécialiste de l’artiste, « Cet exemplaire est tout à fait remarquable et particulier : les pieds de la jeune fille ne reposent pas sur une terrasse en bronze, mais sur un socle de pierre. Il s’agit d’un des dix premiers tirages de cette œuvre qui connut un grand succès 5 ». Elle estime que la fonte a été réalisée entre 1919 et 1925. Littérature en rapport • Richard Cantinelli, Joseph Bernard, Catalogue de l’œuvre sculpté, G. Van Oest, Paris, Bruxelles, 1928, n°63. • Richard Cantinelli (avant-propos), suivi du Catalogue de l’œuvre de Joseph Bernard (dressé par l’épouse et le fils de l’artiste), G. Van Oest, Paris, Bruxelles, 1932, n°89. • René Jullian, Jean Bernard, Lucien Stoenesco, Pascale Grémont-Gervaise, Joseph Bernard, Saint-Rémy-lès- Chevreuse, Fondation de Coubertin, 1989, p.301, n°154. • Alice Massé, Sylvie Carlier, (sous la dir.), Joseph Bernard De pierre et de volupté, cat. exp., Villefranche-sur- Saône : musée municipal Paul-Dini (18 octobre 2020 – 21 février 2021) ; Roubaix : musée d’Art et d’Industrie André-Diligent (20 mars – 20 juin 2021), Gand, éditions Snoeck, 2020, p. 220. 1. Valérie Montalbetti in Alice Massé, Sylvie Carlier, (sous la dir.), Joseph Bernard De pierre et de volupté, cat. exp., Villefranche-sur-Saône : musée municipal Paul-Dini, 18 octobre 2020 – 21 février 2021 ; Roubaix : musée d’Art et d’Industrie André-Diligent, 20 mars – 20 juin 2021, éditions Snoeck, Gand, 2020, p. 220. 2. Richard Cantinelli (avant-propos), suivi du Catalogue de l’œuvre de Joseph Bernard (dressé par l’épouse et le fils de l’artiste), Paris, Bruxelles, G. Van Oest, 1932, n°89. 3. René Jullian, Jean Bernard, Lucien Stoenesco, Pascale Grémont-Gervaise, Joseph Bernard, Fondation de Coubertin, 1989, p.301, n°154. 4. Richard Cantinelli, Joseph Bernard, Catalogue de l’œuvre sculpté, Paris, Bruxelles, G. Van Oest, 1928, n°63. 5. Entretien avec Pascale Gémont-Gervaise, spécialiste de l’artiste et co-auteur de l’ouvrage : René Jullian, Jean Bernard, Lucien Stoenesco, Pascale Gré- mont-Gervaise, Joseph Bernard, Fondation de Coubertin, Paris, 1989.
Joseph Antoine Bernard (1866-1931) Danseuse nue Bronze à patine brune Signé " J Bernard " sur la terrasse Porte le cachet du fondeur " CIRE PERDUE A.A. HEBRARD " et le n° " (6) " H. 31,5 cm Cette gracieuse figure féminine, sur la pointe des pieds, le dos cambré, le bras gauche élégamment levé, synthétise tout le style si personnel de Joseph Bernard prenant sa source dans l’ode au corps féminin en mouvement, libéré des canons aca- démiques. Alors que Joseph Bernard explore intensément le thème de la danse avant la première Guerre mondiale, il aime travailler sur l’association de petites figures en groupe, jouant sur la pluralité des gestes et l’unité du groupe. Notre petite figure à la silhouette longiligne correspond au modèle créé en 1905 qu’il a utilisé trois fois, déclinant trois mouvements consécutifs, pour réaliser les trois danseuses de son célèbre groupe intitulé Danse des roses. Tout comme ce groupe, la figure isolée a été éditée par le célèbre marchand d’art et collectionneur, Adrien-Aurélien Hébrard qui passe un contrat avec l’artiste dès 1908 pour s’occuper de la commercialisation d’un ensemble de sculptures de petites dimensions. Alors que le premier bronze de La Danse des Roses est présenté au Salon d’Automne de 1912, il semble que la fonte de la figure isolée soit envisagée postérieurement, en 1914. Le nombre d’exemplaires tirés par Hébrard est inconnu, mais l’auteur du catalogue raisonné datant de 1989 indiquait « qu’à sa connaissance » il en existait au moins trois épreuves. Notre exemplaire porte le n°6. Littérature en rapport : R. Jullian, J Bernard, L. Stoenesco, P. G. Gervaise, Joseph Bernard, Fondation de Coubertin, 1989, cat. n°76, p.281.
Joseph Antoine Bernard (1866-1931) Portfolio de neuf gravures sur papier Hollande 1925 Chaque planche signée par l’auteur et numérotée 7/15 H. 50,5 ; L. 39 ; P. 2,5 cm Justification du tirage : Il a été tiré de cet album quinze exemplaires. Les planches ont été tirées sur la presse de l’auteur. 5 exemplaires sur Japon (chaque planche signée par l’auteur) numérotés de 1 à 5. 10 exemplaires sur Hollande (chaque planche signée par l’auteur) numérotés de 6 à 15. Préface d’Ardenne de Tizac, conservateur du Mu- sée Cemuscki (musée Cernuschi)
MÄDCHENAKT, UM 1906Gesamthöhe: 59 cm. Auf der Sockelplinthe Signatur in Kursiv „Bernard“ sowie Gießermarke „CIRE PERDUE A. HEBARD“. Darunter schwarzer Marmorsockel. Das Mädchen mit zusammengenommenen Knien und zum Kopf erhobenem rechtem Arm steht auf einem mitgegossenen quadratischen Plinthensockel. Der trotz seiner bildnerischen Qualität nur wenig bekannt gewordene Bildhauer arbeitete in einem an der Klassik, aber auch am Impressionismus orientierten Stil, was etwa in der Ausführung des Haares sichtbar wird. Er wurde an der École des Beaux-Arts im Atelier von Pierre-Jules Cavelier (1814-1894) ausgebildet. 1927 erschien eines seiner Werke auf dem Titel „Spirit of Forms“ von Elie Faure. A.R. (1291011) (11) Joseph Antoine Bernard, 1866 Vienne, Isére – 1931 YOUNG FEMALE NUDE, ca. 1906Total height: 59 cm. Cursive signature “Bernard” on plinth and foundry mark “CIRE PERDUE A. HEBARD”.
Joseph Bernard (1866-1931)-attributed, Three tondo designs, of two female nudes and a boy with Art Deco ( possibly Palace Trocadero ) palace in the background and clouds decorations; different techniques on wood, partly gilded, framed; around 1930. Diameter 70cm
In manner of Joseph Bernard (French 1866 - 1931) oil painting on board depicting a winged fairy. Mounted in a black lacquer and gold frame. Board measures approx. 14 1/2" height x 8 1/2" width (36.8cm x 21.6cm).Measures approx. 31 1/4" height x 25 1/2" width (28.7cm x 64.7cm) overall including frame.
In manner of Joseph Bernard (French 1866 - 1931) oil painting on board depicting a winged fairy. Mounted in a black lacquer and gold frame. Board measures approx. 14 1/2" height x 8 1/2" width (36.8cm x 21.6cm).Measures approx. 31 1/4" height x 25 1/2" width (28.7cm x 64.7cm) overall including frame.
Joseph Bernard French, 1866-1931 Jeune Fille à la Cruche or La Porteuse d'Eau, originally conceived circa 1910 Incised 8 J. Bernard 8 on the marble base; stamped with the foundry mark C. Valsuani Cire Perdue on the jug Bronze with a dark brown patina Height 24 1/8 inches (61.3 cm) This particular cast lacks the bronze base that the other slightly larger casts' figures stand upon. Those works, typically 25 inches tall, are often signed and numbered on the bronze base. This work is sold together with the wood base pictured in the online catalogue. C The Estates of a Prominent French-American Couple
Joseph BERNARD (1866-1931) - JEUNE FAUNESSE (vers 1906) - Petite BacchanteBronze à patine brun vert richement soutenu - Épreuve ancienne signée "J. Bernard", fondue par "A.A.Hébrard cire perdue" (cachet), inscription sur la terrasse "J Bernard, cire perdue Hébrard, 90.000", trois épreuves d'époque seulement répertoriés dans les listing Hébrard d'une édition prévue à dix.Haut : 52.2 cm, Long : 15.7 cm, Prof : 17.2 cm Joseph BERNARD (1866-1931) - JEUNE FAUNESSE (circa 1906) - Small BacchanteBronze with a rich green-brown patina - Antique proof signed "J. Bernard", cast by "A.A.Hébrard cire perdue" (stamp), inscription on the terrace "J Bernard, cire perdue Hébrard, 90.000", only three proofs of the period listed in the Hébrard listings of an edition planned for ten.Height : 52.2 cm, Length : 15.7 cm, Depth : 17.2 cm
Jeune fille à la cruche Épreuve en bronze à patine brune Signée sur la terrasse Cachet de fondeur « C. Valsuani Cire Perdue » Hauteur : 64 cm Exposition International Exhibition of Modern Art, New York, 1913 (modèle en plâtre exposé) L’Esthétique Nouvelle, Bruxelles (étiquette sous la base) Bibliographie René Jullian, Joseph Bernard, Éd. Fondation de Coubertin, Saint-Rémy-les-Chevreuses, 1989. Modèle reproduit page 301, sous le numéro 154. Note Un modèle similaire en bronze, fonte Hebrard, hauteur : 175 cm, est exposé au musée d’Orsay. Après consultation de la petite fille de l'artiste, il est confirmé que cette épreuve est un des 28 exemplaires commandé par sa grand mère, l'épouse de l'artiste, à Valsuani. Dans l'ouvrage de Robert Magremanne, "Fernand Verhaegen (1883-1975) le grand maître du folklore wallon", coédition "Imprimerie Provinciale du Hainaut" et "El Möjo dès Walons", Charleroi 2003, il est fait mention en 1921 d'une exposition à Bruxelles sous le vocable "l'Esthétique Nouvelle" où ce bronze a pu être exposé comme l'étiquette sous la terrasse le laisse penser.
Joseph BERNARD (1866-1931) Torse de femme. Sculpture en bronze à patine brune. Socle cubique en marbre noir. Signée « J.Bernard » et Cachet du fondeur Hébrard. Vers 1925-1930. H : 28 cm sans le socle Bibliographie René Jullian, «Joseph Bernard» Catalogue raisonnée -Fondation de Coubertin 1989 page 297 référencé au n°141.
Joseph BERNARD (1866-1931). Faune dansant, deuxième état Modèle créé vers 1912. Bronze à patine brune nuancée de vert. Signé J. Bernard, porte le numéro N°5, le et le cachet C Valsuani Cire Perdue. H. 71 cm ŒUVRES EN RAPPORT : Joseph Bernard, Faune dansant, 1912, bronze à patine verte antique, H. 185 x L. 78,5 x P. 46,5, Paris, musée d’Orsay, inv. RF 4610. LITTERATURE EN RAPPORT : René Jullian, Joseph Bernard, Paris, Fondation de Coubertin, 1989, modèle répertorié sous le n°189, p.312, pp.133-139. Cette importante œuvre en bronze intitulée Faune Dansant témoigne de la prédilection du sculpteur viennois (Isère) Joseph Bernard pour le thème de la danse. Il explore intensément ce sujet, dont La frise de la Danse, taillée directement dans le marbre, est la pièce maitresse (conservée à Paris, musée d’Orsay, n°inv.RF.3514) dans les années 1910-1920. Il réalise aussi un certain nombre de petits groupes édités en bronze, tels Danse des roses, Couple dansant, les Deux danseuses, à savoir un grand nombre de jeunes filles, stylisées, simples et féminines, animées d’une belle émotion. Il façonne aussi des figures solides, équilibrées, vibrant d’un sens du rythme traduisant l’instantanéité du mouvement. Faune dansant une de ses rares figures isolées, serait d’ailleurs né des suites de la représentation au théâtre du Châtelet en 1912 du ballet L’après-midi d’un Faune interprété par le célèbre danseur Vaslav Nijinski. Selon l’habitude de création de l’artiste qui aime réaliser diverses versions d’un même modèle dans un cheminement intellectuel d’accomplissement, Faune dansant a été exécuté à partir de 1912 en trois dimensions, la dernière aboutissant à sa version grandeur nature (cf. œuvre conservée au Musée d’Orsay). Notre bronze correspond à la seconde version. L’édition originale comprend 25 exemplaires, mais le nombre de tirages est encore à ce jour incertain, probablement une dizaine. Notre exemplaire porte le n°5.
JOSEPH BERNARD 1866-1931 La Jeunesse Charmée pour l’amour. Epreuve en bronze à patine brun rouge nuancé signée numèrotée 3. Fonte d’édition ancienne vers 1910. Fondeur Fondeur A.A. HEBRARD. H : 32 - L : 27 - P : 20 cm.
Joseph BERNARD (1866-1931) Danseuse nue Epreuve en bronze à patine brune nuancée Fonte ancienne A.A. Hébrard vers 1910 Signé et numéroté 5 sur la terrasse H : 32,7 ; L : 11,7 ; P : 10,8 cm Covid-19 / Shipping information : Les expéditions des lots vendus en France ne pourront se faire que lorsque les mesures de confinement seront terminées
JOSEPH BERNARD 1866-1931. Jeune faunesse ou petite bacchante vers 1906. Très belle épreuve en bronze à patine brun-vert richement nuancée, signée, fondeur A.A Hebrard (inscription sur la terrasse « J. bernard, cire perdue Hebrard 90000). Hauteur 52 cm De Cette oeuvrefondue vers 1920, seulement trois épreuves d’époque sont répertoriées dans les listings Hebrard d’une édition prévue initialement de dix exemplaires.
Joseph BERNARD Vienne, 1866 - Boulogne-Billancourt, 1931 Charmeuse, femme au serpent Bronze à patine brun foncé nuancé Fonte ancienne signée 'J. Bernard', cachet du fondeur 'A. A Hebrard' et numérotée '(2)' sur la terrasse Hauteur : 31,50 cm (12,40 in.) Commentaire : Fils d'un tailleur de pierres, notre artiste s'initie dès l'âge de douze ans à la taille directe. Elève à l'école des Beaux-Arts de Lyon puis faisant un bref passage de six mois dans l'atelier de Jules Cavelier à Paris, Bernard se forme principalement de façon autodidacte et consacre une grande partie de son oeuvre à la célébration du corps gracile et envoutant de la femme. Cette femme au serpent, Eve moderne, semble danser langoureusement sur une mélodie au parfum de rêve. Notre bronze, modèle conçu en 1906, fait partie d'un tirage probablement de 4 quatre exemplaires. Le contrat passé avec Hébrard en 1907 s'accompagne de clauses verbales selon lesquelles les éditions devaient se limiter à dix exemplaires maximum. Estimation 12 000 - 15 000 €
JOSEPH BERNARD (1866-1931) Groupe à la clochette Bronze à patine brune Fonte à la cire perdue, signée 'J. Bernard' au dos, cachet du fondeur Hébrard "Cire perdue A.A Hébrard" A brown patinated bronze, by Joseph Bernard (1866-1931), lost wax. Haut. 17,5 CM • 6 7/8 IN. €1,500-2,000 Bibliographie Didier Chautant, Recherches sur la vie et l'œuvre de Joseph Bernard 1866-1931: sculpteur français, 1977, vol.1 p.38-39 et vol 2 p.52 n°49
Joseph BERNARD (1866-1931) Jeune fille à sa toilette, circa 1910 Bronze à patine brun-vert nuancée, signé, porte le cachet du fondeur Claude Valsuani, cire perdue et numéroté IV 64 x 21,5 x 18 cm
JOSEPH BERNARD (1866-1931) Groupe à la clochette Bronze à patine brune Fonte à la cire perdue, signée 'J. Bernard' au dos, cachet du fondeur Hébrard "Cire perdue A.A Hébrard" A brown patinated bronze, by Joseph Bernard (1866-1931), lost wax Haut. 17,5 CM • 6 7/8 IN. €3,000-4,000 Bibliographie Didier Chautant, Recherches sur la vie et l'œuvre de Joseph Bernard 1866-1931: sculpteur français, 1977, vol.1 p.38-39 et vol 2 p.52 n°49
Joseph-Antoine BERNARD Vienne, 1866 - Boulogne-Billancourt, 1931 Groupe à la clochette Bronze à patine brune Fonte à la cire perdue, signée 'J. Bernard' au dos, cachet du fondeur Hébrard Small bell group, bronze, brown patina, signed, by J. A. Bernard h: 17,50 cm Bibliographie : en rapport: Didier Chautant, 'Recherches sur la vie et l'œuvre de Joseph Bernard 1866-1931 : sculpteur français', Paris, 1977, vol. 1, p.38-39 et vol. 2, p.52, n°49 Commentaire : Vers 1905, l'artiste viennois Joseph Bernard réalise une série de neuf petits groupes et statuettes à la demande du célèbre fondeur, marchand d'art et collectionneur Adrien Aurélien Hébrard. Notre œuvre, éditée semble-t-il à dix exemplaires, s'inscrit dans cette série s'apparentant à des objets d'art, ici sous la forme d'une clochette. Le couple s'enlaçant ornant le manche évoque l'attirance de l'artiste pour le thème du couple, et les sujets allégoriques autour de la Jeunesse et de la Vie, dont la plus connue : "Jeunesse charmée par l'Amour". Une rétrospective sera consacrée à l'artiste par le musée de La Piscine à Roubaix en 2020. Estimation 3 500 - 5 500 €
JOSEPH ANTOINE BERNARD (1866-1931) Danseuse nue, 1905 Épreuve en bronze à patine brune Signée et numérotée (5) Cachet du fondeur « Cire Perdue AA. HEBRARD » sur la terrasse Hauteur : 32 cm Exposition Galerie des Arts, Paris, 1914, Joseph Bernard, n°8 du catalogue (modèle similaire) Bibliographie Catalogue Van Oest, 1932, Richard Cantinelli (avant-propos) « Le monument Michel Servet de Joseph Bernard» n°37, (modèle similaire). Chautant Didier « Recherches sur la vie et l’oeuvre de Joseph Bernard » Bulletin de la Société des Amis de Vienne, 1978, page 40, (modèle similaire). Dorival Bernard « Joseph Bernard et l’art Indien » Archives de l’Art Français, 1978, page 449, (modèle similaire). Joseph Bernard, 1989, Fondation Coubertin (René Jullian, Jean Bernard, Lucien Stoenesco, Pascale Grémont Gervaise) sous le numéro 76 page 281, reproduit page 282, (modèle similaire).