Thomas Hache Sold at Auction Prices

A FINE 18TH CENTURY BURR WOOD AND FRUITWOOD RECTANGULAR TEA CADDY Attributed to Thomas Hache (1664-1747) wonderfully inlaid all over with cornucopias of flowers and trailing vines. 26 cm x 15.5 cm. Note: he earliest tea caddies that came to Europe we

A FINE 18TH CENTURY BURR WOOD AND FRUITWOOD RECTANGULAR TEA CADDY Attributed to Thomas Hache (1664-1747) wonderfully inlaid all over with cornucopias of flowers and trailing vines. 26 cm x 15.5 cm. Note: he earliest tea caddies that came to Europe were made of Chinese porcelain, decorated in blue and white colours, and were similar in shape to a ginger jar. Until the 1800s, they were called tea canisters rather than tea caddies. Only the rich and wealthy could afford to buy tea in the 18th and 19th centuries.

Commode galbée en bois marqueté ouvrant par quatre…

Commode galbée en bois marqueté ouvrant par quatre tiroirs sur trois rangs en façade, montants à cannelures de laiton, garnitures de bronzes ciselés et dorés, plateau marqueté à lingotière. Travail dans le goût de Thomas HACHE Début XVIIIème siècle. Dimensions : 82,5 x 131 x 72 cm.

Prie-Dieu en bois de placage, ouvrant par une port…

Prie-Dieu en bois de placage, ouvrant par une porte et cinq tiroirs, marqueté en réserve de motifs polylobés. Ebenisterie grenobloise dans le goût de Thomas Hache (1664-1747). XVIIIème siècle. Dimensions : 101 x 63 x 64 cm. Accident, casier supérieur transformé.

Par Thomas HACHE, Grenoble (1664-1747)

Par Thomas HACHE, Grenoble (1664-1747) Petit bureau Mazarin en marqueterie à l'italienne de buis, poirier, orme, noyer, loupe de frêne. A décor de grues et de rinceaux, et d'une frise de "mains et pistils" qui, d'après Pierre ROUGE ..."L'on ne retrouve sur aucun meuble ni coffret de l'atelier de HACHE". Le décor est à dominante en camailleux de bois ombrés au sable chaud, avec des rinceaux teintés en vert vif qui ravivent le décor. Ce bureau d'applique mural repose sur huit pieds en gaine réunis par quatre par une entretoise en H, surmontée d’une toupie. Il ouvre à sept tiroirs et une porte centrale à forte concavité. Les serrures et leurs entrées sont en fer forgé, toutes d'origne et en parfait état. L'intérieur des tiroirs est tapissé d'un papier marbré de l'époque. Les côtés, sont enrichis d'un panneau en forte saillie peu courant. Le plateau à angles arrondis et débordants est orné d'un cuir brun foncé orné au fer. Il a été réalisé plus tardivement et cela ne résulte pas d'une restauration mais d'un aménagement pratique et fonctionnel par rapport au plateau droit et marqueté d'origine. Avec 2 clefs de l’époque. H. 77 cm – L. : 104 cm – P. : 61 cm Ce meuble est en excellent état de conservation. Bibliographie : Pierre et Francoise ROUGE, "Le génie des Hache", Faton, 2005. Figure en photo, page 171, numéro 59 - modèle numéro 4 Provenance: -Ancienne collection Daniel DUAULT -et depuis 1986 dans la collection familiale du vendeur.

A Regence ormolu mounted olivewood, rosewood, burr elm, walnut and chequer inlaid commode attributed to Thomas Hache (1664-1747)

A Regence ormolu mounted olivewood, rosewood, burr elm, walnut and chequer inlaid commode attributed to Thomas Hache (1664-1747) Circa 1720, With stringing overall, the quarter veneered top inlaid with circular, demi-lune and shaped oval tablets centred by a segmentally veneered star, with a moulded gilt bronze edging, above three long drawers each inlaid with shaped cartouches and a central square tablet, flanked by rounded angles each headed with a twin-entwined sea creature, scallop shell mask, scrolled foliate and floral mount, over a shell, acanthus, scroll and cabochon embedded sabot clasp, each side inlaid with a lozenge tablet centred by a Hercules mask mount, with a shaped apron below mounted with an ormolu C-scroll, scrolled foliate and shell, the back inscribed in paint: 'B.G.', 131cm wide x 70cm deep x 85cm high, (51 1/2in wide x 27 1/2in deep x 33in high) For further information on this lot please visit the Bonhams website

COMMODE DAUPHINOISE EN NOYER LOUIS XIV DANS LE GOUT DE THOMAS HACHE (1664-1747)

COMMODE DAUPHINOISE EN NOYER LOUIS XIV ATTR. A THOMAS HACHE (1664-1747) En noyer, à facade légèrement galbée ouvrant à trois rangs de tiroirs, à côtés plats, présentant un ressaut en saillie à l'arrière. A montants et pieds antérieurs arrondis. A plateau de bois souligné d'un filet en bois noirci sur le bec de corbin. Parure en bronze vernis composée d'ntrées de serrures "aux dauphins", poignées de tirages basculantes "en étoiles", chûtes d'angles "à masques de Cérès" et motifs "à feuilles d'acanthe" sur les pieds. Restaurations d'usage et d'entretien. Epoque Début XVIIIème siècle H : 85 x L : 128 x P : 63 cm Ce modèle est caractéristique des premières commodes d'époque Louis XIV créées par Thomas Hache entre 1710 et 1725. Réf. : modèle similaire tant par sa forme que son décor en bronze aux modèles en marqueterie répertoriés in "Le Génie des Hache" de Pierre et Françoise Rouge, Edition Faton 2005 , Pages 214-225 et 232-235.

Commode galbée dans le goût de Thomas Hache (1664-1747, Grenoble, FR)

Commode galbée dans le goût de Thomas Hache (1664-1747, Grenoble, FR) ouvrant à 5 tiroirs sur 4 rangs, marqueterie en loupe de différentes essences et palissandre sur le plateau, côtés et façade. Plateau à décor de volutes, côtés plats à décor de marqueterie de 4 losanges, façade à encadrements de marqueterie. Poignées et entrées de serrure en bronze doré. XVIIIe. H. 87x116x62 cm. Condition: nombreuses restaurations, mécanismes des serrures enlevés Mobilier & Décoration Furniture & Decoration

DESPORTES vroeg/début XIX Still life with hare in basket and fruit (melon, peaches, grapes and nuts).

DESPORTES vroeg/début XIX Stilleven met haas in mand en fruit (meloen, perziken, druiven en noten). Paneel (mahonie). Signatuur-en datumdragend. 73.5 x 57 DESPORTES vroeg/début XIX Stilleven met haas in mand en fruit (meloen, perziken, druiven en noten). Paneel (mahonie). Signatuur-en datumdragend. 73.5 x 57 DESPORTES vroeg/début XIX Nature morte avec lièvre dans un panier et fruits (melon, pêches, raisins et noix). Panneau (acajou). Portant une signature et une date. 73.5 x 57 DESPORTES vroeg/début XIX Still life with hare in basket and fruit (melon, peaches, grapes and nuts). Panel (mahogany). Bearing a signature and a date. 73.5 x 57

DEUX PORTES D'ARMOIRE PAR THOMAS HACHE (1664-1747)

DEUX PORTES D'ARMOIRE PAR THOMAS HACHE (1664-1747) Chambéry, vers 1690-1695 Marqueterie de couronnes comtales, monogrammes, branche de chêne et branches d'aubépine, rubans, fleurs au naturel, en scagliola bleue, vases, rinceaux feuillagés et fleuris, Renommées, guirlandes de fleurs, masques d'hommes, pots à feu, cornes d'abondance, sur fond de noyer teinté et contrefonds de ronce noyer. Portes :157 x 59 cm. Bâti : H. 205 cm – L. 140 cm – P. 40 cm. Bâti, entrées de serrure, serrure, petite réserve marquetée de motifs géométriques au centre de la corniche et fleurs en ivoire des portes rapportés. Usures au placage et à la marqueterie. Restaurations. Seules, les deux portes, ainsi que la majeure partie de la frise en corniche sont d'époque Louis XIV et l'oeuvre de Thomas Hache à la cour des Ducs de Savoie à Chambéry, avant son installation à Grenoble vers 1699. C'est en effet à Chambéry où il a séjourné entre 1690 et 1695, que Thomas Hache s'est familiarisé avec la technique italienne de la scagliola, inventée au milieu du XVIIè siècle pour imiter et remplacer à moindres frais la coûteuse marqueterie de pierres dures née à Florence au milieu du XVIè siècle. Le raffinement de ses marqueteries de fleurs atteste la parfaite maîtrise de Thomas Hache qui reste le seul ébéniste français reconnaissable par son style, tout comme l'ébéniste du roi Pierre Gole (1620-1685), dont il fut sans doute l'apprenti puis le compagnon. Bibliographie : « Le génie des Hache », Pierre et Françoise Rouge, Faton 2005, pp. 72-97 et notamment l'armoire ornée de branches d'aubépine p. 97. Ces portes seront publiées dans le second tome du livre « Le génie des Hache » à paraître aux Editions Faton. Françoise ROUGE, Expert membre du SFEP.

THOMAS HACHE (1664-1747) circle

THOMAS HACHE (1664-1747) circle A gilt-bronze and brass mounted mahogany and palissander commode, Louis XIV period, circa 1710-1715, with a rectangular top inlaid with geometrical patterns above rounded corners inlaid with brass fluting, the sides with diamond motif, the front with two short and three long drawers in four rows. Ormolu bronze handles and escutcheons decorated with scrolling cartouche with flowers and garland. Veneer with (traces of) wear and loss to the top. Glass protection top. 83 x 124 x 65 DUTCH THOMAS HACHE (1664-1747) omgeving Commode. Mahonie en palissanderfineer. Voorzien van twee kleine en drie grote laden in vier rijen. Het rechthoekige blad met afgeronde hoeken vooraan ingelegd met geometrische motieven, de zijkanten met ruitmotief. Gecanneleerde stijlen. Vergulde messing boorden. Verguld bronzen sleutelplaten en trekkers met decor van rocaille cartouche met bloemen en plantenslinger. Louis XIV periode, circa 1710-1715. Fineer met (een weinig) slijtage, lacune aan het blad achteraan links. Glazen beschermblad. 83 x 124 x 65 FRENCH THOMAS HACHE (1664-1747) entourage Commode. Acajou et placage de palissandre. La façade ouvrant à cinq tiroirs sur quatre rangs. Le dessus rectangulaire à coins arrondis à décor géométrique, les côtes à motifs de losange. Montants à cannelures de cuivre. Encadrements de filets de laiton. Poignées et escutchéons en bronze doré ornés de cartouches rocaille, de fleurs et d'une guirlande. Epoque Louis XIV, circa 1710-1715. Placage avec traces d'usures (légères), lacune au dessus au fond à gauche. Dessus protecteur en verre. 83 x 124 x 65

ARMOIRE « AUX COURONNES COMTALES » Attribué à Thomas HACHE (1664-1747)

ARMOIRE « AUX COURONNES COMTALES » Attribué à Thomas HACHE (1664-1747) Chambéry, vers 1690-1695 Matériaux Fonds de sapin, placage de noyer et ronce de noyer, ébène et bois clair H. 210 cm, L. 156 cm, P. 63 cm Serrure intérieure remplacée € 70 000 - 100 000 On retrouve dans cette armoire ouvrant à deux vantaux tout l’art de marqueteur de Thomas Hache, membre de la célèbre dynastie d’ébénistes, actif à Chambéry avant son installation à Grenoble vers 1693- 1695. Chacune des oeuvres citées en référence sont datées des années 1690-1695 et situées dans la ville de Chambéry. Notre meuble de forme rectangulaire présente en façade un décor tripartite caractéristique du Maître. En partie haute se dessine une réserve sinueuse où se détache un entablement surmonté d’une coquille au milieu de rinceaux. L’encadrement central, se mêlant savamment avec celui du haut et du bas, se compose de chiffres sommés d’une couronne comtale au milieu d’un foisonnement végétal. En partie basse, un cartouche plus géométrique est centré de feuilles d’acanthe. Chacun de ses décors respectent une stricte symétrie. Chaque vantail est entouré d’une guirlande de fleurs. Sur les côtés, deux cercles flanqués de quartefeuilles encadrent un cartouche oblong à motif végétal. La corniche, agrémentée de denticules, est centrée d’un personnage masculin dont le corps se prolonge en frise de rinceaux feuillagés et fleuris. Elle repose sur six pieds boule aplatie. Toutes les caractéristiques du style développé par Thomas Hache à la fin du XVIIe siècle se retrouvent dans notre oeuvre, inspirée par les créations de Boulle, de Gole mais également d’ornemanistes comme Paul Androuet du Cerceau. Dans une armoire dite « à la couronne comtale » conservée dans une collection privée et donnée à Thomas Hache dans l’ouvrage de Pierre Rouge et Sophie Rouge cité en référence, on observe la même forme et le même enchevêtrement des trois cartouches sur les vantaux . La guirlande de fleurs qui encadre chacun d’eux est également très proche. Dans les armoires dite « aux Pégases »et dite « aux Mascarons », également données à Thomas Hache dans l’ouvrage cité, on retrouve au niveau de la corniche à denticules ce personnage masculin sortant de rinceaux. Chiffres et couronnes se retrouvent dans plusieurs réalisations de Thomas Hache. On l’observe notamment dans l’armoire citée plus haut ainsi que dans une autre qui, à l’instar de la nôtre, ne présente pas de décor en scagliola qu’utilisait fréquemment le Maître. Quant au décor latéral, il est à rapprocher fortement, dans sa composition et son iconographie, à l’armoire dite « aux coqs ».

THOMAS HACHE (TOULOUSE 1664-GRENOBLE 1747), CHAMBÉRY ENTRE 1685 ET 1687 Exceptionnelle armoire de mariage

THOMAS HACHE (TOULOUSE 1664-GRENOBLE 1747), CHAMBÉRY ENTRE 1685 ET 1687 Exceptionnelle armoire de mariage aux Armes du premier Marquis de Mirabeau Entièrement marquetée sur les deux vantaux et la corniche, d’anges tenant un écu aux Armes d’alliance, de fleurs, rinceaux feuillagés, guirlandes, cornes d’abondance, fleurs en scagliola bleue et au jasmin, masques d’hommes, couronnes de marquis et Renommées. Sapin, ronce de noyer, noyer de fil, fonds de marqueterie en noyer teinté. Clef en bronze doré d’origine. 204,5 x 151 x 64,5 cm. Restaurations d’entretien, tiroirs et étagères intérieurs rapportés, quelques fentes et soulèvements au placage, entrées de serrure modifiées. Sur la corniche, la demi fleur de lys du blason des Mirabeau a sans doute été bûchée à la Révolution, puis remplacée par un fond bleu uni en scagliola, probablement par Christophe-André Hache, avant 1801. Les Armes d’alliance sont celles d’Honoré III de Riquetti de Mirabeau (1622-1687) et de son épouse Elizabeth de Rochemore (1633-1698), mariés le 7 juillet 1660 à Nîmes. Honoré III de Riquetti de Mirabeau descend des plus proches parents des Grimaldi de Monaco par les seigneurs d’Antibes au début du XVIe siècle, de Honorade Grimaldi dont l’arrière-petite fille Anne de Pontevès (1602-1687) épousa Thomas Riquetti, seigneur de Mirabeau. Son fils, commanditaire de l’armoire, obtint le premier titre de marquis de Mirabeau en 1685 et fut le grand-père du célèbre tribun révolutionnaire Gabriel Honoré de Riquetti de Mirabeau (1749-1791). Quant à l’épouse du commanditaire, Elizabeth de Rochemore, elle fut décrite comme une femme d’esprit par Madame de Sévigné. La Maison de Broglie fut alliée par sa branche provençale à celle des Riquetti de Mirabeau, par le mariage en 1734 de Jean-François de Broglie (1669-1759), conseiller à la Cour des Comptes d’Aix-en-Provence, avec Marie Blanche de Glandevès Niozelles, fille de Gaspard de Glandevès, seigneur de Mirabeau. A l’origine, cette terre appartenait à la famille de Glandevès et futvendue en 1570 par Antoine de Glandevès à son beau-père Jean de Riquetti (v.1525-1599), ancêtre du futur 1er marquis de Mirabeau, commanditaire de l’armoire. La Maison de Broglie est également liée à Thomas Hache par un coffret de mariage portant des armes d’alliance dont celles du marquis de Broglie, marié en 1710. Cette armoire peut être datée avec précision, grâce à la date d’obtention en 1685 du premier titre de marquis de Mirabeau par le commanditaire et celle de son décès prématuré en 1687. Cette découverte est d’importance majeure puisqu’il s’agit de la première armoire faite par Thomas Hache à Chambéry et se situe comme le second meuble de toute sa production. Elle est la seule armoire ornée d’un décor dit au jasmin en os gravé, en plus de la scagliola bleue, de cornes d’abondance et de fleurs très stylisées telles qu’on les retrouve sur le meuble à deux corps vers 1685 récemment acquis par la Fondation Bemberg à Toulouse. Les mêmes Armes d’alliance des Mirabeau-Rochemore sont présentes sur un bureau de Pierre Gole (v. 1620-1685), conservé au musée des Beaux-Arts de Chartres, et attestent l’importance du commanditaire qui fut 1er Consul et 1er Procureur d’Aix-en-Provence, surnommé Le Salomon du pays pour sa sagesse et ses talents diplomatiques mis au service des villes d’Aix et de Marseille auprès de Louis XIV. La présence de ces armoiries laisse fortement supposer que Pierre Gole, ébéniste du roi, a recommandé le talentueux Thomas Hache auprès de sa clientèle, non seulement celle du marquis de Mirabeau mais aussi celle de la Maison de Savoie, ce qui expliquerait le séjour de Thomas Hache à Chambéry et prouve qu’il y a débuté sa carrière d’ébéniste réputé dès 1685, soit cinq ans plus tôt que ce qui avait été envisagé (in « Le Génie des Hache », P. et F. Rouge, Faton 2005, pp. 72-97). Françoise Rouge Bibliographie : « Le Génie des Hache », Pierre et Françoise Rouge, Editions Faton 2005. Préface de Daniel Alcouffe, conservateur général honoraire du musée du Louvre. « Pierre Gole, ébéniste du Roi », Th. H. Lunsingh Scheurleer, Editions Faton 2005. « Les Hache, Trois meubles d’exception », Françoise Rouge, Galerie Michel Descours, Lyon 2015.

COMMODE MAZARINE D'EPOQUE REGENCE PAR THOMAS HACHE (1664-1747)

COMMODE MAZARINE D'EPOQUE REGENCE PAR THOMAS HACHE (1664-1747) En placage de bois noirci, marqueterie de bois fruitiers, incrustations d'ivoire, ornementation de bronze ciselé et doré, le plateau aux pans coupés ceint d'une lingotière représentant au centre un vase fleuri sur un entablement inscrit dans une réserve flanquée de rinceaux de feuillage animée d'oiseaux, la façade à contours ouvrant par trois longs tiroirs animée de six panneaux concaves flanqués de montants en arbalète surmontés de masques de satyre et terminés par des sabots feuillagés, le tablier à décor de masque féminin parmi des rinceaux de feuillage Hauteur : 84,5 cm. (33 1/4 in.), Largeur : 130 cm. (51 in.), Profondeur : 71,5 cm. (28 in.) A REGENCE ORMOLU-MOUNTED, EBONISED, FRUITWOOD AND IVORY-INLAID MAZARINE COMMODE, BY THOMAS HACHE (1664-1747) Bibliographie : P. Rouge, Le génie des Hache, Dijon, 2005, pp.194-195, fig.68. Notre commode date des années 1710-1715 soit très tôt dans l'oeuvre de Thomas Hache. Naturaliste, le décor porte l'empreinte des productions parisiennes et des peintures sur bois. L'exécution du bâti, la qualité extrême de la marqueterie et le choix des ornements de bronze sont caractéristiques de la manière de l'ébéniste. Elle fait partie d'un groupe de cinq commodes répertoriées par Pierre Rouge dans son chapitre concernant les commodes dite Mazarine, Pierre Rouge, (P. Rouge, Le génie des Hache, Dijon, 2005, pp.188-213), et présentant de très grandes similitudes. La marqueterie de fleurs, dans la mesure où elle remplit également les parties supérieures et inférieures des facettes en demi-cercle des tiroirs en cabochon, place cette commode parmi les modèles les plus riches de l'ébéniste. Le plateau est entièrement marqueté, les rinceaux de feuillage fleuris se déploient et occupent tout l'espace. La frise rythmant la façade dite des "petites mains" apparaît sous une forme simplifiée. Thomas Hache, fondateur de cette célèbre dynastie d'ébénistes, est né en 1664 à Toulouse. Il travailla à Chambéry avant de s'installer à Grenoble en 1699, date à laquelle il épouse la fille d'un maître ébéniste grenoblois Michel Chevallier. Thomas Hache estampille sa production, essentiellement des coffrets, dès 1701. Il eut un fils, Pierre, qui naquit en 1705 et lui succéda à sa mort en 1747. Parmi les commodes comparables de Thomas Hache dites " Mazarine ", ornées de marqueterie florale, les tiroirs bombés en cabochon, passées en vente, citons : - Vente à Versailles, le 12 octobre 2008 - Sotheby's Paris, le 16 octobre 2007, lot 39 - Sotheby's New York, le 9 novembre 2006, lot 9 - Christie's Monaco, le 22 juin 1991, lot 199.

MEUBLE DEUX CORPS GRENOBLOIS Placage de bois

MEUBLE DEUX CORPS GRENOBLOIS Placage de bois d'indigène, d'olivier, de noyer, de filet composé, de bois de violette et bois noirci. Modèle de Thomas Hache (1664-1747) Epoque fin XVIIème siècle H : 2.20 :1.45 ; P : 58 m

Commode dite "Mazarine"

Commode dite "Mazarine" à façade légèrement galbée ouvrant par trois rangs de tiroirs. Marquetée d'une composition de fleurs, agrementée de fleurettes de jasmin en os, ces ensembles inscrits dans des réserves. (quelques manques et petites restaurations) France, Epoque Louis XIV, vers 1710. Ebénisterie de Thomas HACHE (1664-1747) H. 85 cm L. 128 cm P. 66 cm Note : La dynastie des HACHE, installée à Grenoble, a, de père en fils, rivalisé avec les plus grands ébénistes parisiens. Thomas HACHE est le précurseur. Il réinvente un décor de fleurs, inspiré de Gaudron, véritable "peinture en bois", faite d'arangements floraux inspirés des oeuvres du peintre Jean-Baptiste MONNOYER (1635-1699). Ses préparations de teintes dont le secret est aujourd'hui perdu et ses méthodes particulières pour le sciage des essences de bois indigènes en font un Maître original du mobilier marqueté français. Son brevet d'ébéniste du Duc d'Orléans, fils du Régent, démontre à quel point il fut de son vivant considéré par les Grands du Royaume. Bibliographie de référence : Pierre et Françoise ROUGE "Le génie des HACHE" édition Faton 2005.

A REGENCE, BURR-ASH, ELM AND FRUITWOOD MARQUETRY COMMODE ATTRIBUTED TO THOMAS HACHE (1664-1747), GRENOBLE, CIRCA 1720 The rounded rectangular top with inlaid scrolled cartouche above two short and two long drawers flanked by canted angles on bracket feet 43 in. (84 cm.) high; 51½ in. (131 cm.) wide; 27 in. (69 cm.) deep

KOMMODE 'A FLEURS', Louis XIV/Régence, mit sog.

KOMMODE 'A FLEURS', Louis XIV/Régence, mit sog. 'marqueterie au jasmin' nach Vorbildern aus Pariser Meisterwerkstätten, von T. HACHE (Thomas Hache, 1664-1747), Grenoble um 1710/20. Ebenholz, Palisander, Ahorn, Amarant, Olivenholz sowie Perlmutt allseitig ausserordentlich fein eingelegt mit Blumen, Blättern, Voluten, Filets und Zierfries in geschweiften Kartuschen. Rechteckiger Korpus mit vorstehendem, in profiliertem Bronzestab gefasstem Blatt auf wellig ausgeschnittener Zarge mit kurzen, geschweiften Beinen. In der Mitte leicht eingezogene Front mit 3 Schubladen. Feine, teils ersetzte Bronzebeschläge und -applikationen. 135x69x83 cm. Provenienz: - Schweizer Privatbesitz. - Auktion Koller Zürich, 20.03.2001 (Katalognr. 650). - Aus einer schweizerischen Sammlung. Seltene und bedeutende Kommode von bestechender Qualität; eine nahezu identische Kommode von Thomas Hache ist abgebildet in: P. Rouge / T. Rouge, Le génie des Hache, Dijon 2005; S. 230f. (Abb. 95). Darin wird festgehalten, dass die Blumenmarketerie von Pariser Meisterkommoden beeinflusst ist. Neben den namhaften Pariser Ateliers gehört jenes der Hache in Grenoble, gegründet durch Thomas Hache zu Beginn des 18. Jahrhunderts, zu den produktivsten und hervorragendsten französischen Werkstätten für Kunstschreinerei. Sowohl Thomas (1721) wie auch sein Sohn Pierre (1757) und sein Enkel Jean-François (ca. 1770) erhielten die hohe Auszeichnung eines 'Ebéniste et Garde (des Meubles) de Monseigneur le Duc d'Orléans'. Es finden sich zahlreiche, leicht unterschiedliche Signaturen, auf Grund derer der eigentliche Ebenist eruiert werden kann; Klebeetiketten in den Schubladen beweisen die umfangreiche Produktion der Familie Hache: 'A Grenoble, Hache fils, Ebéniste de Monseigneur le Duc d'Orléans, fait et vend toutes sortes d'ouvrages de Marqueterie en bois des Indes et autres de pays, loupes et racines de toutes couleurs; comme Bureaux, Secrétaires, Encoignures, Bibliothèques, Commodes à dessus de marbre, Tables de jeux de toutes espèce, pliantes et autres à Trictrac, Tablettes à livres, Coffrets, Ecritoires, Cabarets, Trictracs et Damiers, Chiffonières et Toilettes pour Dames, de tout prix, et autres ouvrages d'Ebénisterie, propres à faire des présents'. Trotz der geographischen Nähe zu Italien orientierten sich die Hache an den königlichen Werken der französischen Metropole, um ihre eigene, lokale Formensprache zu finden; die ausserordentlich elegante, leichte Formgebung, die sorgfältige Furnierwahl und die Verwendung von hauptsächlich heimischen Hölzern der Dauphiné zeugen vom Pariser Einfluss. Die zahlreichen Hölzer - Amboina, Thuya, Nussbaum, Esche, Ahorn, Maulbeerbaum, Sykomore und Zitronenbaum - zierten die meist mit Wurzelmaser gestaltete Grundstruktur der Möbel. Die Wurzelmaser mit seinem sehr lebendigen Erscheinungsbild stellte nicht nur eine für die Hache typische Holzwahl dar, sondern auch eine markante visuelle Bereicherung des Möbels, das somit nicht auf aufwendige Bronzebeschläge angewiesen war. Die genauere Aufgabenverteilung innerhalb des Ateliers der Hache konnte durch die neueste Forschung in wichtigen Ansätzen eruiert werden. Pierre und Jean-François wirkten in der gleichen Familienunternehmung. Es gilt heute jedoch als gesichert, dass Jean-François ab ca. 1745 einen selbständigen Weg einzuschlagen begann. Beide bedeutenden Meister hatten ihre eigenen persönlichen Mitarbeiter. Jean-François reiste in den Jahren 1755/56 mehrfach nach Paris und verbrachte dort einen mehrmonatigen Aufenthalt im Atelier des berühmten 'Ebéniste du Roi' Jean-François Oeben. Dessen Einfluss ist in den Werken von Jean-François markant ersichtlich, vor allem in der Entwicklung der Blumen- und Girlandenmarketerie der Möbel um 1760. In diese Zeit ist auch der eigentliche 'Durchbruch' von Jean-François innerhalb des familiären Unternehmens zu datieren. Vater und Sohn hatten wohl eine intern getrennte Buchführung, die übereinstimmend mit dem gleichzeitigen Gebrauch des Stempels HACHE A GRENOBLE und HACHE FILS A GRENOBLE lief. Im Jahre 1770 lieferten sie dem Präsidenten V. de la Tour ein bedeutendes Zylinderbureau (ehemals Sammlung der Gräfin D. de Bonvouloir), dessen heute noch erhaltene Rechnung von beiden Meistern signiert ist - vom Vater in der Eigenschaft des Schreiners, vom Sohn in jener des Kunsttischlers. Lit.: M. Clerc, Hache Ebénistes à Grenoble, Grenoble 1997; S. 12-68 (biogr. Angaben). R. Fonvieille, La dynastie des Hache, Grenoble 1974 (biogr. Angaben). P. Kjellberg, Le mobilier français du XVIIIe siècle, Paris 1989; S. 391 (biogr. Angaben). COMMODE 'A FLEURS',Louis XIV/Regence, with so-called 'marqueterie au jasmin' after designs from Paris master workshops, by T. HACHE (Thomas Hache, 1664-1747), Grenoble circa 1710/20. Ebony, rosewood, maple, amaranth, olive wood and mother-of-pearl with exceptionally fine inlays on all sides. The top edged in bronze. The front with 3 drawers. Fine, partly replaced bronze mounts and applications. 135x69x83 cm. Provenance: - Swiss private collection. - Koller Zurich auction, 20.03.2001 (Lot No. 650). - From a Swiss collection.

COMMODE,Regence, by T. HACHE (Thomas Hache,

COMMODE,Regence, by T. HACHE (Thomas Hache, Toulouse 1664-1747 Grenoble), Paris circa 1725/30. Rosewood, amaranth, pewter and brass with exceptionally fine inlays. The top edged in bronze. The front with 3 drawers. Exceptionally fine, gilt bronze mounts, drop handles and applications. 135x70.5x86.5 cm. Provenance: from a French collection. Expertise by Cabinet Dillee, Guillaume Dillee / Simon Pierre Etienne, Paris 2012. KOMMODE, Régence, von T. HACHE (Thomas Hache, Toulouse 1664-1747 Grenoble), Paris um 1725/30. Palisander, Amarant, Zinn und Messing ausserordentlich fein eingelegt mit Rosetten, Filets und Zierfries. Rechteckiger Korpus mit vorstehendem, in profiliertem Bronzestab gefasstem Blatt und markant abgerundeten, vorstehenden Eckstollen auf gerader Zarge mit Winkelfüssen. Front mit 3 Schubladen. Ausserordentlich feine, vergoldete Bronzebeschläge, -hänger und -applikationen. 135x70,5x86,5 cm. Provenienz: Aus einer französischen Sammlung. Expertisiert durch das Cabinet Dillée, Guillaume Dillée/Simon Pierre Etienne, Paris 2012. Die hier angebotene Kommode gehört zu einem neuen Typus im frühen 18. Jahrhundert, der sog. 'commode en bureau'. Es sind analoge Möbel von T. Hache bekannt; ein Paar Kommoden, publiziert von A. de Lavalde in Connaissance des Arts im Jahre 1988, eine weitere ist Teil der Sammlungen des Musée des Arts Décoratifs in Lyon sowie zwei Kommoden, die abgebildet sind in: P. und F. Rouge, Le génie des Hache, Dijon 2005; S. 202-225. T. Hache war Sohn eines Toulouser Ebenisten und lernte sein Kunsthandwerk in dessen Werkstatt. Im ausgehenden 17. Jahrhundert arbeitete er in Chambéry und liess sich stark beeinflussen von italienischen Möbeln der Epoche. Er fertigte bereits früh bedeutende Möbel für Mitglieder des Hofes von Savoyen und übernahm im frühen 18. Jahrhundert die Werkstatt von G. Chevallier in Grenoble. Dies war Beginn einer beeindruckenden Karriere, welche durch seine Söhne durch das gesamte Jahrhundert weitergeführt wurde. Neben den namhaften Pariser Ateliers gehört jenes der Hache in Grenoble, gegründet durch Thomas Hache zu Beginn des 18. Jahrhunderts, zu den produktivsten und hervorragendsten französischen Werkstätten für Kunstschreinerei. Sowohl Thomas (1721) wie auch sein Sohn Pierre (1757) und sein Enkel Jean-François (ca. 1770) erhielten die hohe Auszeichnung eines 'Ebéniste et Garde (des Meubles) de Monseigneur le Duc d'Orléans'. Es finden sich zahlreiche, leicht unterschiedliche Signaturen, auf Grund derer der eigentliche Ebenist eruiert werden kann; Klebeetiketten in den Schubladen beweisen die umfangreiche Produktion der Familie Hache: 'A Grenoble, Hache fils, Ebéniste de Monseigneur le Duc d'Orléans, fait et vend toutes sortes d'ouvrages de Marqueterie en bois des Indes et autres de pays, loupes et racines de toutes couleurs; comme Bureaux, Secrétaires, Encoignures, Bibliothèques, Commodes à dessus de marbre, Tables de jeux de toutes espèce, pliantes et autres à Trictrac, Tablettes à livres, Coffrets, Ecritoires, Cabarets, Trictracs et Damiers, Chiffonières et Toilettes pour Dames, de tout prix, et autres ouvrages d'Ebénisterie, propres à faire des présents'. Trotz der geographischen Nähe zu Italien orientierten sich die Hache an den königlichen Werken der französischen Metropole, um ihre eigene, lokale Formensprache zu finden; die ausserordentlich elegante, leichte Formgebung, die sorgfältige Furnierwahl und die Verwendung von hauptsächlich heimischen Hölzern der Dauphiné zeugen vom Pariser Einfluss. Die zahlreichen Hölzer - Amboina, Thuya, Nussbaum, Esche, Ahorn, Maulbeerbaum, Sykomore und Zitronenbaum - zierten die meist mit Wurzelmaser gestaltete Grundstruktur der Möbel. Die Wurzelmaser mit seinem sehr lebendigen Erscheinungsbild stellte nicht nur eine für die Hache typische Holzwahl dar, sondern auch eine markante visuelle Bereicherung des Möbels, das somit nicht auf aufwendige Bronzebeschläge angewiesen war. Die genauere Aufgabenverteilung innerhalb des Ateliers der Hache konnte durch die neueste Forschung in wichtigen Ansätzen eruiert werden. Pierre und Jean-François wirkten in der gleichen Familienunternehmung. Es gilt heute jedoch als gesichert, dass Jean-François ab ca. 1745 einen selbständigen Weg einzuschlagen begann. Beide bedeutenden Meister hatten ihre eigenen persönlichen Mitarbeiter. Jean-François reiste in den Jahren 1755/56 mehrfach nach Paris und verbrachte dort einen mehrmonatigen Aufenthalt im Atelier des berühmten 'Ebéniste du Roi' Jean-François Oeben. Dessen Einfluss ist in den Werken von Jean-François markant ersichtlich, vor allem in der Entwicklung der Blumen- und Girlandenmarketerie der Möbel um 1760. In diese Zeit ist auch der eigentliche 'Durchbruch' von Jean-François innerhalb des familiären Unternehmens zu datieren. Vater und Sohn hatten wohl eine intern getrennte Buchführung, die übereinstimmend mit dem gleichzeitigen Gebrauch des Stempels HACHE A GRENOBLE und HACHE FILS A GRENOBLE lief. Im Jahre 1770 lieferten sie dem Präsidenten V. de la Tour ein bedeutendes Zylinderbureau (ehemals Sammlung der Gräfin D. de Bonvouloir), dessen heute noch erhaltene Rechnung von beiden Meistern signiert ist - vom Vater in der Eigenschaft des Schreiners, vom Sohn in jener des Kunsttischlers. Lit.: M. Clerc, Hache Ebénistes à Grenoble, Grenoble 1997; S. 12-68 (biogr. Angaben). R. Fonvieille, La dynastie des Hache, Grenoble 1974 (biogr. Angaben). P. Kjellberg, Le mobilier français du XVIIIe siècle, Paris 1989; S. 391 (biogr. Angaben).

BUREAU MAZARIN, Louis XIV, stamped HACHE A

BUREAU MAZARIN, Louis XIV, stamped HACHE A GRENOBLE (Thomas Hache, 1664-1747), circa 1715/20. Carved walnut, burlwood and various precious woods in veneer with exceptionally fine inlays and parcel gilt. The front with broad central drawer above recessed door, flanked on each side by 2 drawers. Gilt bronze mounts. Restorations and alterations. 112x67x84 cm. BUREAU-MAZARIN, Louis XIV, sign. HACHE A GRENOBLE (Thomas Hache, 1664-1747), um 1715/20. Nussbaum, -wurzelmaser und diverse Edelhölzer gefriest sowie ausserordentlich fein eingelegt mit Blumen, Blättern, Bandelwerk, Voluten und Zierfries sowie beschnitzt mit Blättern, Kartuschen und Zierfries sowie teils vergoldet. Rechteckiges, vorstehendes und randprofiliertes Blatt auf gerader Zarge mit 8 sich nach unten verjüngenden, durch 2 Kreuzstege verbundenen Vierkantbeinen auf gequetschten Kugelfüssen. Front mit breiter Schublade über zurückgesetzter Türe, flankiert von je 2 Schubladen. Vergoldete Bronzebeschläge. Restaurationen und Ergänzungen. 112x67x84 cm. Provenienz: Aus einer Pariser Sammlung. Ein nahezu identisches Bureau Mazarin ist abgebildet in: P. Rouge, Le génie des Hache, Dijon 2005; S. 164f. Darin wird das Möbel wie folgt beschrieben: 'C'est la forme aboutie du bureau Mazarin, dont le bâti se galbe de façon plus prononcée, non seulement sur la façade des tiroirs, mais aussi sur la porte centrale. Le décor est typique de la manière de Thomas Hache avec une profusion exceptionnelle de marqueterie à l'italienne, celle-là même qui orne les précieux coffrets et boîtes à thé, miroirs, étagères, tables, bibliothèques, commodes et bureaux sortis de son ateliers'. Das 'bureau Mazarin' kann als Schreibtisch der Übergangsphase zwischen dem achtbeinigen Schreibpult der Louis-XIV-Epoche und dem eleganten, leichter wirkenden Bureau-Plat der Régence bezeichnet werden. Kardinal Mazarin (1602-1662), Nachfolger von Richelieu am französischen Hof und politischer 'Architekt' der Vormachtstellung Frankreichs im Europa der 1650er Jahre, gab diesem Möbel seinen Namen. Vermutlich war er einer der ersten, die einen Tisch von solcher Form besassen. Neben den namhaften Pariser Ateliers gehört jenes der Hache in Grenoble, gegründet durch Thomas Hache zu Beginn des 18. Jahrhunderts, zu den produktivsten und hervorragendsten französischen Werkstätten für Kunstschreinerei. Sowohl Thomas (1721) wie auch sein Sohn Pierre (1757) und sein Enkel Jean-François (ca. 1770) erhielten die hohe Auszeichnung eines 'Ebéniste et Garde (des Meubles) de Monseigneur le Duc d'Orléans'. Es finden sich zahlreiche, leicht unterschiedliche Signaturen, auf Grund derer der eigentliche Ebenist eruiert werden kann; Klebeetiketten in den Schubladen beweisen die umfangreiche Produktion der Familie Hache: 'A Grenoble, Hache fils, Ebéniste de Monseigneur le Duc d'Orléans, fait et vend toutes sortes d'ouvrages de Marqueterie en bois des Indes et autres de pays, loupes et racines de toutes couleurs; comme Bureaux, Secrétaires, Encoignures, Bibliothèques, Commodes à dessus de marbre, Tables de jeux de toutes espèce, pliantes et autres à Trictrac, Tablettes à livres, Coffrets, Ecritoires, Cabarets, Trictracs et Damiers, Chiffonières et Toilettes pour Dames, de tout prix, et autres ouvrages d'Ebénisterie, propres à faire des présents'. Trotz der geographischen Nähe zu Italien orientierten sich die Hache an den königlichen Werken der französischen Metropole, um ihre eigene, lokale Formensprache zu finden; die ausserordentlich elegante, leichte Formgebung, die sorgfältige Furnierwahl und die Verwendung von hauptsächlich heimischen Hölzern der Dauphiné zeugen vom Pariser Einfluss. Die zahlreichen Hölzer - Amboina, Thuya, Nussbaum, Esche, Ahorn, Maulbeerbaum, Sykomore und Zitronenbaum - zierten die meist mit Wurzelmaser gestaltete Grundstruktur der Möbel. Die Wurzelmaser mit seinem sehr lebendigen Erscheinungsbild stellte nicht nur eine für die Hache typische Holzwahl dar, sondern auch eine markante visuelle Bereicherung des Möbels, das somit nicht auf aufwendige Bronzebeschläge angewiesen war. Die genauere Aufgabenverteilung innerhalb des Ateliers der Hache konnte durch die neueste Forschung in wichtigen Ansätzen eruiert werden. Pierre und Jean-François wirkten in der gleichen Familienunternehmung. Es gilt heute jedoch als gesichert, dass Jean-François ab ca. 1745 einen selbständigen Weg einzuschlagen begann. Beide bedeutenden Meister hatten ihre eigenen persönlichen Mitarbeiter. Jean-François reiste in den Jahren 1755/56 mehrfach nach Paris und verbrachte dort einen mehrmonatigen Aufenthalt im Atelier des berühmten 'Ebéniste du Roi' Jean-François Oeben. Dessen Einfluss ist in den Werken von Jean-François markant ersichtlich, vor allem in der Entwicklung der Blumen- und Girlandenmarketerie der Möbel um 1760. In diese Zeit ist auch der eigentliche 'Durchbruch' von Jean-François innerhalb des familiären Unternehmens zu datieren. Vater und Sohn hatten wohl eine intern getrennte Buchführung, die übereinstimmend mit dem gleichzeitigen Gebrauch des Stempels HACHE A GRENOBLE und HACHE FILS A GRENOBLE lief. Im Jahre 1770 lieferten sie dem Präsidenten V. de la Tour ein bedeutendes Zylinderbureau (ehemals Sammlung der Gräfin D. de Bonvouloir), dessen heute noch erhaltene Rechnung von beiden Meistern signiert ist - vom Vater in der Eigenschaft des Schreiners, vom Sohn in jener des Kunsttischlers. Lit.: P. Kjellberg, Le mobilier français du XVIIIe siècle, Paris 1989; S. 391 (biogr. Angaben zu T. Hache). M. Clerc, Hache Ebénistes à Grenoble, Grenoble 1997; S. 12-68 (biogr. Angaben zur Dynastie Hache). R. Fonvieille, La dynastie des Hache, Grenoble 1974 (biogr. Angaben zur Dynastie Hache).

HACHE Thomas (1664-1747). Attribuée à. Armoire de

HACHE Thomas (1664-1747). Attribuée à. Armoire de style Louis XIV en placage de loupe de noyer et bois noirci ouvrant par deux portes décorées d' "Oiseaux" et de "Vases fleuris" en marqueterie de prunier, de citronnier et de marronnier sous une corniche droite. Entrée de serrure, charnières et espagnolettes en fer forgé réalisées par des armuriers grenoblois. Travail de Grenoble. Attribuée à Thomas Hache. Epoque : fin XVIIème. Dim.:162x227x62cm.

BUREAU MAZARIN, Louis XIV, stamped HACHE A

BUREAU MAZARIN,Louis XIV, stamped HACHE A GRENOBLE (Thomas Hache, 1664-1747), circa 1715/20. Carved walnut, burlwood and various precious woods in veneer with exceptionally fine inlays and parcel gilt. The front with central drawer above recessed door, flanked on each side by 3 drawers. Gilt bronze mounts. Restorations and alterations. 112x67x84 cm. BUREAU-MAZARIN, Louis XIV, sign. HACHE A GRENOBLE (Thomas Hache, 1664-1747), um 1715/20. Nussbaum, -wurzelmaser und diverse Edelhölzer gefriest sowie ausserordentlich fein eingelegt mit Blumen, Blättern, Bandelwerk, Voluten und Zierfries sowie beschnitzt mit Blättern, Kartuschen und Zierfries sowie teils vergoldet. Rechteckiges, vorstehendes und randprofiliertes Blatt auf gerader Zarge mit 8 sich nach unten verjüngenden, durch 2 Kreuzstege verbundenen Vierkantbeinen auf gequetschten Kugelfüssen. Front mit breiter Schublade über zurückgesetzter Türe, flankiert von je 2 Schubladen. Vergoldete Bronzebeschläge. Restaurationen und Ergänzungen. 112x67x84 cm. Provenienz: Aus einer Pariser Sammlung. Ein nahezu identisches Bureau Mazarin ist abgebildet in: P. Rouge, Le génie des Hache, Dijon 2005; S. 164f. Darin wird das Möbel wie folgt beschrieben: 'C'est la forme aboutie du bureau mazarin, dont le bâti se galbe de façon plus prononcée, non seulement sur la façade des tiroirs, mais aussi sur la porte centrale. Le décor est typique de la manière de Thomas Hache avec une profusion exceptionnelle de marqueterie à l'italienne, celle-là même qui orne les précieux coffrets et boîtes à thé, miroirs, étagères, tables, bibliothèques, commodes et bureaux sortis de son ateliers'. Das 'bureau Mazarin' kann als Schreibtisch der Übergangsphase zwischen dem achtbeinigen Schreibpult der Louis-XIV-Epoche und dem eleganten, leichter wirkenden Bureau-Plat der Régence bezeichnet werden. Kardinal Mazarin (1602-1662), Nachfolger von Richelieu am französischen Hof und politischer 'Architekt' der Vormachtstellung Frankreichs im Europa der 1650er Jahre, gab diesem Möbel seinen Namen. Vermutlich war er einer der ersten, die einen Tisch von solcher Form besassen. Neben den namhaften Pariser Ateliers gehört jenes der Hache in Grenoble, gegründet durch Thomas Hache zu Beginn des 18. Jahrhunderts, zu den produktivsten und hervorragendsten französischen Werkstätten für Kunstschreinerei. Sowohl Thomas (1721) wie auch sein Sohn Pierre (1757) und sein Enkel Jean-François (ca. 1770) erhielten die hohe Auszeichnung eines 'Ebéniste et Garde (des Meubles) de Monseigneur le Duc d'Orléans'. Es finden sich zahlreiche, leicht unterschiedliche Signaturen, auf Grund derer der eigentliche Ebenist eruiert werden kann; Klebeetiketten in den Schubladen beweisen die umfangreiche Produktion der Familie Hache: 'A Grenoble, Hache fils, Ebéniste de Monseigneur le Duc d'Orléans, fait et vend toutes sortes d'ouvrages de Marqueterie en bois des Indes et autres de pays, loupes et racines de toutes couleurs; comme Bureaux, Secrétaires, Encoignures, Bibliothèques, Commodes à dessus de marbre, Tables de jeux de toutes espèce, pliantes et autres à Trictrac, Tablettes à livres, Coffrets, Ecritoires, Cabarets, Trictracs et Damiers, Chiffonières et Toilettes pour Dames, de tout prix, et autres ouvrages d'Ebénisterie, propres à faire des présents'. Trotz der geographischen Nähe zu Italien orientierten sich die Hache an den königlichen Werken der französischen Metropole, um ihre eigene, lokale Formensprache zu finden; die ausserordentlich elegante, leichte Formgebung, die sorgfältige Furnierwahl und die Verwendung von hauptsächlich heimischen Hölzern der Dauphiné zeugen vom Pariser Einfluss. Die zahlreichen Hölzer - Amboina, Thuya, Nussbaum, Esche, Ahorn, Maulbeerbaum, Sykomore und Zitronenbaum - zierten die meist mit Wurzelmaser gestaltete Grundstruktur der Möbel. Die Wurzelmaser mit seinem sehr lebendigen Erscheinungsbild stellte nicht nur eine für die Hache typische Holzwahl dar, sondern auch eine markante visuelle Bereicherung des Möbels, das somit nicht auf aufwendige Bronzebeschläge angewiesen war. Die genauere Aufgabenverteilung innerhalb des Ateliers der Hache konnte durch die neueste Forschung in wichtigen Ansätzen eruiert werden. Pierre und Jean-François wirkten in der gleichen Familienunternehmung. Es gilt heute jedoch als gesichert, dass Jean-François ab ca. 1745 einen selbständigen Weg einzuschlagen begann. Beide bedeutenden Meister hatten ihre eigenen persönlichen Mitarbeiter. Jean-François reiste in den Jahren 1755/56 mehrfach nach Paris und verbrachte dort einen mehrmonatigen Aufenthalt im Atelier des berühmten 'Ebéniste du Roi' Jean-François Oeben. Dessen Einfluss ist in den Werken von Jean-François markant ersichtlich, vor allem in der Entwicklung der Blumen- und Girlandenmarketerie der Möbel um 1760. In diese Zeit ist auch der eigentliche 'Durchbruch' von Jean-François innerhalb des familiären Unternehmens zu datieren. Vater und Sohn hatten wohl eine intern getrennte Buchführung, die übereinstimmend mit dem gleichzeitigen Gebrauch des Stempels HACHE A GRENOBLE und HACHE FILS A GRENOBLE lief. Im Jahre 1770 lieferten sie dem Präsidenten V. de la Tour ein bedeutendes Zylinderbureau (ehemals Sammlung der Gräfin D. de Bonvouloir), dessen heute noch erhaltene Rechnung von beiden Meistern signiert ist - vom Vater in der Eigenschaft des Schreiners, vom Sohn in jener des Kunsttischlers. Lit.: P. Kjellberg, Le mobilier français du XVIIIe siècle, Paris 1989; S. 391 (biogr. Angaben zu T. Hache). M. Clerc, Hache Ebénistes à Grenoble, Grenoble 1997; S. 12-68 (biogr. Angaben zur Dynastie Hache). R. Fonvieille, La dynastie des Hache, Grenoble 1974 (biogr. Angaben zur Dynastie Hache).

Thomas HACHE (1664-13 mars 1747)Dans le gout de.Armoire en marqueterie de bois de placage à décors depersonnages jouant de la mandoline, rinceaux et feuillagescornes d'abondance. Elle ouvre par deux battants ettiroirs inférieurs amortissement à

Thomas HACHE (1664-13 mars 1747)Dans le gout de.Armoire en marqueterie de bois de placage à décors depersonnages jouant de la mandoline, rinceaux et feuillagescornes d'abondance. Elle ouvre par deux battants ettiroirs inférieurs amortissement à encorbellement. Piedssphères aplaties. Chambery ou Grenoble.Epoque XVIIème siècle.221 x 179 x 59 cm.

Attribué à Thomas HACHE (1664-13 mars 1747) -

Attribué à Thomas HACHE (1664-13 mars 1747) - COMMODE Mazarine

Thomas HACHE (1664-1747). Bureau Mazarin.

Thomas HACHE (1664-1747). Bureau Mazarin.

*TABLE DE SALON,Louis XV, by T. HACHE (Thomas Hache, 1664-1747), Grenoble circa 1745.

TABLE DE SALON,Louis XV, by T. HACHE (Thomas Hache, 1664-1747), Grenoble circa 1745. Burlwood, sycamore and various fruitwood in veneer finely inlaid with cartouches, scrolls, leaves and frieze. The rectangular table with rounded angles, arched frieze and shaped legs. With 1 drawer at the side. With gilt bronze mounts and sabots. 70x69x5x46,5 cm. Provenance: from an important European collection . TISCH "A FLEURS", sog. "table de salon", Louis XV, von T. HACHE (Thomas Hache, 1664-1747), Grenoble um 1745. Wurzelmaser, Sykomore und diverse Früchtehölzer allseitig ausserordentlich fein eingelegt mit Kartuschen, Voluten, Blättern und Zierfries. Rechteckiges, vorstehendes Blatt mit abgerundeten Ecken auf bogenförmig ausgeschnittener Zarge mit markant geschweiften Beinen. Seitlich 1 Schublade. Vergoldete Bronzebeschläge und -sabots. 70x69x5x46,5 cm.

COMMODE EN BOIS DE PLACAGE MARQUETÉ, ATTRIBUÉ À THOMAS HACHE (1664-1747), VERS 1720

[AN INLAID WOOD COMMODE, ATTRIBUTED TO THOMAS HACHE (1664-1747), EARLY 18TH CENTURY] VERS 1720 haut. 91,5 cm ; larg. 142 cm ; prof. 68 cm la façade en arbalète, ouvrant à trois tiroirs, les montants arrondis à cannelures de cuivre, à décor de filets, motifs polylobés et étoile (fentes)