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Wilhelm Schumann Sold at Auction Prices

Genre Painter, Portrait painter

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    • Wilhelm Schumann (act.1830-1844) Le salon de la princesse Charles de Prusse, née Marie de Saxe-Weimar-Eisenach, au Palais Prinz Karl (OrdensPalais), de Berlin, 1841
      Oct. 09, 2020

      Wilhelm Schumann (act.1830-1844) Le salon de la princesse Charles de Prusse, née Marie de Saxe-Weimar-Eisenach, au Palais Prinz Karl (OrdensPalais), de Berlin, 1841

      Est: €1,000 - €1,200

      16. Wilhelm Schumann (act.1830-1844) Le salon de la princesse Charles de Prusse, née Marie de Saxe-Weimar-Eisenach, au Palais Prinz Karl (OrdensPalais), de Berlin, 1841 Aquarelle, sur trait de graphite sur papier. 20 x 25 cm. Annoté, en haut, à l’encre rouge, sur le montage : « Le salon de Madame la princesse Charles » Provenance : • Marie Charlotte Apollonie de Bruges (1802-1893), épouse d’Henri-Michel-Scipion, marquis de la Rochelambert (1789-1863) ; • Puis par descendance jusqu’à aujourd’hui. Charles de Prusse (1801-1883) était le troisième fils du roi Frédéric-Guillaume III (1770-1840). La princesse Charles de Prusse (Carl von Preussen), née Marie de Saxe-Weimar-Eisenach (Marie von Sachsen-Weimar-Eisenach) et son époux résidaient, l’été, au Château de Glienicke, à côté de Potsdam, et, l’hiver, au Palais Prinz Karl (ou OrdensPalais), sur la WilhelmPlatz, à Berlin (Fig.1,2). Ces deux demeures avaient été remaniée et décorée, à leurs demandes, par l’architecte Schinkel, en 1826-1827. Tandis qu’il est possible encore de visiter Glienicke, le Palais Prinz Karl, comme l’intégralité des bâtiments qui faisaient de la WilhelmPlatz un des joyeux de Berlin, n’a pas survécu à la guerre. Une aquarelle d’Eduard Gaertner (fig.3), ainsi qu’une autre, anonyme, datée 1850 (fig.4), récemment présentée sur le marché de l’art allemand (Bassenge, 01/06/2019, lot 6676), présentent ce salon depuis d’autres points de vue. On y voit le même mobilier en bois noir et doré, la superbe vitrine d’angle, ainsi qu’une version de la Judith et Holopherne (1613) de Cristofano Allori (fig.5.) dont l’original est conservé dans les collections royales britanniques. Issue d’un ensemble de quatre vues d’intérieurs provenant de la comtesse de la Rochelambert, née Apollonie de Bruges (1803-1893), jadis conservées dans un colossal album amicorum constitué par elle, retraçant, à l’aide de souvenirs en tous genres (lettres, télégrammes, portraits en miniatures, dessins, découpages, gravures, images pieuses, photographies, mèches de cheveux, etc.), tous les épisodes de sa vie. Le destin d’Apollonie de La Rochelambert, née au sein d’une famille monarchiste, émigrée sous la Révolution, viscéralement attachée à la famille royale de France, est caractéristique de ces aristocrates loyaux, ayant connu, dans le cours de ce XIXe siècle tourmenté, les joies des faveurs et les affres des exils, au rythme des changements de régimes. Apollonie voit le jour à Berlin, où son père, le vicomte de Bruges, a émigré et s’est marié à Henriette, comtesse de Golowkin. De retour à Paris, elle se lie d’amitié avec Aurore Dupin, future Georges Sand, au couvent des Dames Augustines Anglaises, puis elle épouse, en 1822, le marquis de La Rochelambert, commandant de cuirassiers de la Garde Royale et gentilhomme ordinaire de la Chambre du roi Charles X. Le jeune couple vit au domaine de Montretout, à Saint-Cloud, propriété de la famille de la mariée, et leurs enfants ont pour camarade de jeu le duc de Bordeaux. En 1830, lorsque la Révolution de Juillet porte le duc d’Orléans sur le trône des émeutiers, la famille retourne à Berlin et, très favorablement accueillie à la cour royale, y retrouve des familles alliées et amies ; Potocki, Radziwill, etc. Apollonie devient une figure appréciée de la belle société berlinoise, fréquentant les Arnim, Bismarck, Manteuffel, Hatzfeld, et se liant d’une amitié profonde avec la princesse Augusta de Prusse (1780-1841). Le couple La Rochelambert ne retournera en France qu’en 1837. Trois de leurs filles connaîtront d’heureux mariages en devenant respectivement comtesses de Valon, de la Poëze, et de la Bédoyère (puis, en secondes noces, princesse Ney de la Moskowa) et feront de belles « carrières » sous les ors du Second Empire, en devenant dame du Palais de l’Impératrice Eugénie. Illustrations comparatives : Fig.1. Anonyme. Le Palais Prinz Karl, à Munich, sur la WilhelmPlatz, années 1930, photographie. Fig.2. Johann Heinrich Hintze, Palais Prinz Karl, à Munich, Architekturmuseum TU-Berlin, inv. 45570. Fig.3. Eduard Gaertner (1801-1877). Le salon de la Princesse Charles de Prusse au Palais Prinz Karl, aquarelle, Cooper-Hewitt Museum, NY, inv. 2007-27-40. Fig.4. Anonyme, école allemande du XIXe siècle, Le salon de la Princesse Charles de Prusse au Palais Prinz Karl, 1850, aquarelle, vente Bassenge, 01/06/2019, lot 6676. Fig.5. Cristofano Allori (1577-1621), Judith et Holopherne, 1613, Londres, Buckingham Palace, RCIN 404989. Fig.6. Anonyme du XIXe siècle. Portrait d’Apollonie de La Rochelambert, pastel, collection privée de la descendance. Estimation : 1.000 – 1.200 euros

      Coutau-Begarie
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