François de TROY Toulouse, 1645- 1730, Paris Portrait de Claude Le Blanc (1669-1728), ministre de la Guerre Toile 131 x 98 cm - 51 9/16 x 38 9/16 in. Portrait of Claude Le Blanc (1669-1728), canvas PROVENANCE Vente Christie's, New York, 6 avril 2006, n°73 ; Vente Christie's, New York, 29 janvier 2014, n°21. En haut à droite une inscription LEBLANC M.tre DE LA GUERRE / Gd. Ctier. DE L'ORDRE Mre DE St. LOUIS / AN 1717
FRANÇOIS DE TROY (TOULOUSE, 1645-PARIS, 1730) BACCHANTES Paire de toiles ovales (anciennement rectangulaire) Sans cadre Signés et datés en bas à gauche "François de Troy en 1721" Restaurations anciennes Bacchantes, pair of oval canvases (formerly rectangular), unframed, signed and dated lower left, with restorations 53 x 45 CM – 20,8 x 17,7 IN.
François de TROY (1645-1730) Portrait de dame en robe bleu et surmanteau de soie rose tenant une branche d'oranger dit la Belle Menuisière Toile Hauteur : 117 cm Largeur : 90 cm Cadre en bois et stuc doré à coquilles. Provenance: - Probablement de la collection de la duchesse de Berry au château de Rosny (peut être hérité de son époux Charles Ferdinand de Bourbon, duc de Berry (1778-1820) au Palais de l'Élysée); - collection privée du 2eme duc de Buckingham et Chandos; - vente Christie's du château de Stowe 13/09/1848; p 169, lot n°217 (comme "La Belle Menuisiere — from the Duchess de Berri's collection — (Rigaud)"); - collection privée de Henry Pelham-Clinton, 4e duc de Newcastle et comte de Lincoln; - vente Christie's Londres du 04/06/1937, p 20, Lot n°86 comme H.Rigaud, acheteur ( "M ou Mme Pakin"); - collection privée de Jane Edwards Champlin; - vente Christie's New-York du 03/06/1998 lot n°40 (entourage d'Alexis Simon Belle); - collection privée New-York. Exposition: Probablement exposé au Midland Counties Art Museum, Angleterre, en 1879, (prêt de la duchesse de Newcastle). Restaurations anciennes Nous remercions Monsieur Dominique Brême pour nous avoir confirmé l'attribution d'après photos.
François de TROY et atelier Toulouse, 1645 - Paris, 1730 Portrait en pied de la dauphine Marie Anne Victoire de Bavière, épouse de Monseigneur, dauphin de France Huile sur toile (Restaurations) Portrait of Marie Anne Victoire de Bavière, oil on canvas, by F. Troy and workshop h: 216 w: 151 cm Provenance : Vente anonyme ; Paris, Palais d'Orsay, Mes Couturier, Me de Nicolay, 7 décembre 1979, n° 23 (comme Ecole française vers 1700, Portrait de Marie-Adélaïde de Savoie, Duchesse de Bourgogne) ; Collection Anne-Aymone et Valéry Giscard d'Estaing ; Vente des collections Anne-Aymone et Valéry Giscard d'Estaing, Paris, Beaussant Lefèvre, 13 décembre 2022, n° 37 (comme Ecole française du début du XVIIIème, Portrait de Marie Adélaïde de Savoie) ; Acquis lors de cette vente par l'actuel propriétaire Bibliographie : Peut-être Fernand Engerand, 'Inventaires des collections de la Couronne : Inventaire des tableaux du roy rédigé en 1709 et 1710 par Nicolas Bailly', Paris, 1899, p. 465 Dominique Brême, 'François de Troy', cat. exp., Toulouse, musée Paul-Dupuy, 1997, p. 41 Commentaire : Majestueux et solennel portrait d'apparat, notre toile nous plonge dans l'univers complexe de la cour du roi Louis XIV et des différentes cours satellites qu'étaient celles des membres de sa descendance, légitime ou légitimée. Les traits physiques du modèle (sourcils très marqués et hautement placés, fort nez et lèvres imposantes) nous permettent de reconnaître au premier regard la princesse de Bavière qui épousa en 1680 le dauphin, assurant ainsi la lignée des Bourbon. Une des premières commandes importantes de François de Troy fut justement le portrait de la future dauphine et c'est lui que choisit Louis XIV pour se rendre à Munich afin de fixer les traits de la jeune princesse. Sa présence est avérée à Paris le 11 avril 1679 et le 27 décembre de la même année : son séjour en Bavière se situe ainsi entre ces deux dates1. Après la réception du portrait peint de la dauphine à Versailles, peu avant que le mariage ne soit contractualisé avec la Bavière, Madame de Sévigné nota que " Le portrait de Madame la Dauphine est arrivé ; il est très médiocrement beau. On loue son esprit, ses dents, sa taille ; c'est où de Troy n'a pas trouvé à s'exercer2". Tout était dit : ne correspondant pas physiquement 'aux canons de son époque', la dauphine se fait vite remarquer à son arrivée à Versailles par son esprit, ses manières parfaites, son intelligence. Le dauphin s'accommode fort bien de tout cela et pour lui seul compte qu'elle soit vive d'esprit et vertueuse. L'essentiel de sa fonction est accompli par la naissance des trois héritiers mâles (Bourgogne, Berry et Anjou) mais avec le temps la dauphine souffre de problèmes de santé et de l'éloignement de son époux. Malgré une appétence pour la politique, Louis XIV lui empêche toute ingérence dans les affaires publiques et se réfugier dans les petites affaires de la cour n'est guère de son goût. Elle trouve en la personne de Madame, épouse du frère du roi, la complice idéale pour partager son temps entre princesses allemandes intellectuellement vives. Notre grand portrait d'apparat, en raison de la main posée sur la couronne, correspond sans doute à la période qui suit le décès de la reine Marie-Thérèse en juillet 1683. C'est en effet après cette date que la dauphine est mise en avant comme première dame de la cour et emménage dans les appartements de la reine au premier étage des grands appartements de Versailles. Il est énoncé en 1997 que notre toile pourrait être le portrait peint à Munich3 mais nous pensons ici que les dimensions de la toile et son iconographie qui propulse le modèle au rang de princesse 'régnante' en raison de sa main posée sur la couronne impose une date de réalisation entre 1683 (date de la mort de la reine Marie-Thérèse) et 1690 (date de la mort de la dauphine). 1. Dominique Brême, 'François de Troy', catalogue d'exposition, Toulouse, musée Paul-Dupuy, 7 avril-7 juillet 1997, p. 39 2. Madame de Sévigné, 'Correspondance' (texte établi, présenté et annoté par Roger Duchêne), Paris, 1974, t. II, p.776 3. Dominique Brême, 'François de Troy', catalogue d'exposition, Toulouse, musée Paul-Dupuy, 7 avril-7 juillet 1997, p. 41 Nous remercions Monsieur Dominique Brême de nous avoir aimablement confirmé l'attribution de cette oeuvre par un examen de visu le 15 février 2024. Estimation 40 000 - 60 000 €
(Tolosa, 1645 - Parigi, 1730) Ritratto di gentiluomo Olio su tela, cm 75X63 Provenienza: Collezione privata Formatosi nella bottega paterna e successivamente all'Académie Royale de Peinture et Sculpture, l'artista soggiornò in Italia dal 1699 al 1706, anche se nulla è a noi noto delle opere prodotte in questi anni. Tornato in patria De Troy divenne membro dell'Accademia presentando il dipinto raffigurante Niobe e i suoi figli oggi custodito al Musée Fabre di Montpellier. Nonostante sia considerato un pittore di storia, l'artista ha frequentato tutti i generi pittorici, a lui, infatti, si devono i 'tableaux de modes', ossia opere in cui vengono raffigurate le attività svolte nel tempo libero dalla società aristocratica francese. La Dichiarazione d'amore del 1731 ora nel castello Charlottenburg a Dresda è uno degli esempi più famosi e tipici. Nel 1724 De Troy fu incaricato di eseguire due dipinti decorativi sui temi di Zefiro e Flora e di Aci e Galatea per l'Hôtel du Grand Maître di Versailles. Queste opere furono seguite da altre commissioni per gli appartamenti reali di Versailles e Fontainebleau, tra cui La colazione del Musée Condé a Chantilly. Come molti altri maestri della sua epoca l'artista si dedicò anche al genere ritrattistico e nel 1679 gli venne commissionato il ritratto dell'ambasciatore svedese Nils Bielke, nel 1680 quello di Maria Anna Vittoria di Baviera Delfina di Francia e a seguire ricordiamo le effigi di Luigi Augusto di Borbone e sua moglie Anna Luisa Benedetta di Borbone-Condé, che gli valsero la frequentazione della corte. Troy era molto apprezzato per la sua abilità nel cogliere le espressioni più caratteristiche dei soggetti e, soprattutto, nel rendere più attraenti i volti femminili.
François de TROY Toulouse, 1645 - Paris, 1730 Portrait de Catherine de La Boissière, née Loison, tenant le manuscrit d'une sarabande composée par ses soins Huile sur toile Portrait of Catherine de La Boissière, née Loison, holding the manuscript of one of her sarabandes, oil on canvas, by F. de Troy h: 56 w: 45,50 cm Bibliographie : Dominique Brême, 'François de Troy (1645-1730)', Paris-Toulouse, 1997, p. 96, repr. et p. 183, note 21 Commentaire : Lot en importation temporaire L'acquéreur devra acquitter des frais d'importation, soit 5,5% en sus du prix d'adjudication sauf s'il réexporte immédiatement le lot hors de l'Union Européenne. Lot in temporary importation. In addition to the commissions and taxes, and additional import fees of 5,5% of the hammer price will be charged. The import fees can be retroceded to the purchaser on presentation of written proof of exportation outside European Union. " 'Scavez vous à quoi les Loisons Ont tant gagné de Ducatons ? C'est à bien faire la besogne Qu'on fait au Bois de Boulogne' 1. " La réputation des sœurs Loison - Jeanne la blonde et Catherine la brune - était des plus sulfureuses. Célébrées pour leurs multiples amants, elles étaient à la fois courtisanes, tenancières d'une salle de jeu et musiciennes 2. Entourées d'une compagnie riche, brillante et cultivée, elles usaient de leur influence jusqu'au membres de la Cour. Or, si leurs aventures distrayaient le roi Louis XIV, ce dernier tint tout de même à les maintenir à distance, conduisant même Jeanne à l'exil en 1711. Sur cette toile, François de Troy représente Catherine Loison, alors âgée de trente ans environ, assise au bord d'un lit en bois doré. De sa main droite, la jeune femme souriante tient une partition parfaitement lisible qui illustre une sarabande de sa composition, soutenue par un amour ailé qui la regarde tendrement. À la transition du Grand Siècle et du Siècle des Lumières, François de Troy apporte un grand soin au traitement des tissus chatoyants que revêt le modèle. Il livre un portrait dynamique - loin de certaines de ses formules parfois austères - aux coloris chauds et harmonieux. Élève de son père, puis de Nicolas Loir et Claude Lefebvre, François de Troy fut reçu à l'Académie Royale en 1674 et demeure considéré comme l'un des principaux portraitistes de son temps. Au Salon de 1699, il exposa trois portraits, parmi lesquels ceux des " Demoiselles Loison sœurs " (Livret du Salon, p. 14). Le tableau est certainement celui cité quelques années plus tard dans l'inventaire des biens de Catherine Loison, qui mentionnait " un Grand Portrait representant ladite Dame [...] peint par De Troyes garny de sa bordure doré 3". Cette toile fut gravée par André Bouys et l'estampe exposée au Salon de 1704 (Livret du Salon, p. 22). En mai 1700, Catherine Loison épousa Pierre Le Cornu, chevalier de La Boissière, dont le nom si approprié suscita un certain nombre de moqueries par ses contemporains. Le mari cocu n'eut à souffrir longtemps de la situation, puisque la gravure d'André Bouys indiquait en 1704 que Catherine était déjà veuve (fig.1). Cette estampe permet d'identifier le modèle du tableau avec certitude et porte une inscription supplémentaire sur la partition : " Sarabande de Mademoiselle Loison ". Le statut de notre œuvre est très certainement celui d'une répétition autographe du grand tableau connu. Ce procédé était très fréquent chez les commanditaires qui pouvaient commander plusieurs versions de leur portrait pour en offrir à leur entourage. Cette pratique est attestée à plusieurs reprises chez François de Troy, comme pour le 'Portrait du comte de Toulouse' (Agen, musée des Beaux-Arts). Dans sa monographie, Dominique Brême souligne toutefois que la chronologie du processus de création de ces petits formats n'est pas toujours évidente. Spécialité de François de Troy, ces " portraits en petit " pouvaient parfois être antérieurs aux grands, non pas comme 'modelli', mais comme œuvre aboutie destinée à être agrandie. 1. Bibliothèque nationale de France, Département des Manuscrits, ms. fr. 12620, Chansonnier de Maurepas, vol. 30, feuillet 155. 2. Voir l'article de Pascale Cugy, " Images et célébrité. A propos des portraits en mode de Jeanne et Catherine Loison ", dans Thomas Kirchner, Sophie Raux et Marlen Schneider, L'art de l'Ancien Régime: Sortir du rang!, 2022, p. 127-145. 3. Paris, Arch. nat., MC/CXVII/198, le 30 mars 1705, cité par Calame, Regnard : sa vie et son œuvre, Paris, 1960, p. 89 (note 14). Œuvres en rapport : - André Bouys, d'après François de Troy, 'Catherine de Loison, veuve de Messire Pierre Le Cornu, Chevalier Seigneur de La Boissière', estampe, un exemplaire conservé au château de Versailles (inv. LP45.76.1). - Une composition identique de grand format, collection particulière (mentionnée par Brême, 1997, p. 183, note 21). - Voir également : vente Londres, Christie's, 24 février 1984, n° 119 (Attribué à François de Troy, 'Portrait présumé de Mlle Catherine de Loison, vêtue d'une robe rouge et blanche, assise dans un fauteuil, un putto lui tenant sa partition', H. 135,5 ; L. 109,5 cm). Estimation 12 000 - 15 000 €
Dessins DE TROY François (1645 - 1730). Attribué à. "Etude de mains" aux trois caryons sur papier chamois. Attribué à Jean-François de Troy. Ecole française. Voir au dos une étiquette de la collection de Jean-Paul Meulemeester. (Taches). Dim.:+/-175x195mm.
Ritratto di dama Olio su tela, 74x59,5 cm Il dipinto raffigura una dama di alto livello sociale acconciata e vestita secondo lo stile della moda francese dell'ultimo decennio del Seicento. La donna indossa una veste rossa, scollata e adorna di trine leggere, con ampie maniche arricchite a loro volta da pizzi. Con gesto elegante si stringe in una stola di seta blu oltremarino, che contrasta piacevolmente con il rosso della veste. L'acconciatura è alta e rigonfia, con riccioli posticci ben composti, che la rialzano per conferire maggiore altezza e imponenza. Le guance sono rosate con labbra rosse: un trucco in linea con quello in uso a Versailles. La donna è giovane ma non più giovanissima: dimostra un'età sui trent'anni. Presenta somiglianze spiccate con la principessa Marie Anne di Borbone, figlia del principe Enrico III Giulio di Borbone-Condé e nipote del Gran Condé, diventata principessa di Vendome, con le nozze nel 1710 con il principe Louis de Vendome. L'autore della tela è certamente il pittore francese François de Troy. In questa opera l'artista esprime una grande abilità nella resa dei materiali sontuosi, nell'uso di colori brillanti, nel realismo del viso. La sua arte è sempre riconoscibile per via del rispetto verso le regole classiche, per la resa dei materiali (stoffe e pizzi), che evoca l'arte di Van Dyck. Il pittore denota grande attenzione per l'armonia e l'equilibrio della composizione dei suoi ritratti: qualità che conferisce immortalità ai suoi soggetti, trasformati in figure atemporali di assoluta eleganza. Opera corredata da scheda critica a cura della Dott.ssa Arabella Cifani, qui in parte ripresa.
François de TROY Toulouse, 1645 - Paris, 1730 Portrait d'une dame de qualité et de sa fille tenant une partition Huile sur toile Portrait of a lady and her daughter holding a score, oil on canvas, by F. de Troy h: 92,50 w: 75 cm Provenance : Vente anonyme ; Honfleur, F. Dupuis, 19 juillet 1992 (comme attribué à François de Troy) ; Acquis lors de cette vente par l'actuel propriétaire ; Collection particulière, Essone Estimation 25 000 - 35 000 €
François de Troy 1645 - 1730 Portrait of Suzanne-Henriette de Lorraine-Elbeuf, duchesse de Mantoue-Gonzague (1686-1710) inscribed lower right S [...] ZANE HENRIETTE / LORAINE DELBE [...] / DVCHESE DE MENT oil on canvas 51 3⁄8 in. by 38 5⁄8 in. 130,5 cm by 98,2 cm ____________________________________________ François de Troy 1645 - 1730 Portrait de Suzanne-Henriette de Lorraine-Elbeuf, duchesse de Mantoue-Gonzague (1686-1710) inscrit en bas à droite S [...] ZANE HENRIETTE / LORAINE DELBE [...] / DVCHESE DE MENT huile sur toile 51 3⁄8 in. by 38 5⁄8 in. 130,5 cm by 98,2 cm Bid on Sotheby's
François de Troy, zugeschrieben, Halbportrait der Louise Françoise de Bourbon, erste Tochter und drittes Kind des Sonnenkönigs Louis XIV. als 12-jährige, anlässlich ihrer Vermählung im Jahre 1685, Ölgemälde im originalen Prachtrahmen François de Troy, zugeschr., 1645 Toulouse - 1730 Paris, Mitte der 1660er Jahre kam François de Troy nach Paris und studierte bei dem königlichen Porträtmaler Claude Lefèbre, durch den er die wichtigsten Pariser Künstler seiner Zeit, darunter Charles Le Brun, kennenlernte. Im Jahre 1674 wurde er an der „Académie royale de peinture et de sculpture“ aufgenommen, danach machte er Karriere als Porträtmaler. Ab 1690 war er Hofmaler des im Exil lebenden englischen König Jakob II. in Saint Germain en Laye. Hier: Halbporträt einer vornehmen jungen Dame mit „Coiffure à la fontagne“ (franz. Hochfrisur des ausgehenden 17. Jh.), ovales Öl/Lw, altdoubliert, Inkarnat an der Stirn etwas berieben, mehrere Retuschen, verso sekundär bez. „madame la duchesse la jeune faites par Pesne“ (hier fälschlicherweise Antoine Pesne zugewiesen), 70 x 57 cm. Im Jahre 1685 wurde im Alter von 12 Jahren die Tochter des Sonnenkönigs Ludwig XIV. mit Louis de Bourbon verheiratet und ihr dabei der Titel „Madame la Duchesse“ verliehen. Ein im „Museu nacional d`art de Catalunya“ in Barcelona in Raum 35 aufbewahrtes Gemälde zeigt Louise Françoise de Bourbon als ca. 18-20-jährige junge Frau („Mademoiselle de Nantes“) und gilt als gesichertes Werk von François de Troy. Nicht nur die frappierende physiognomische Ähnlichkeit zu dem hier vorliegenden Gemälde, sondern auch stilistische Merkmale, wie die markante Gestaltung der Augen sichern die Zuschreibung an Francois de Troy ab. Wir haben es hier demnach mit einem historisch bedeutsamen Porträt zu tun, welches wohl das offizielle Hochzeitsbild der jungen Königstochter für den Versailler Hof gewesen war. Im originalen Prachtrahmen des späten 17. Jh., mit kleineren Bestoßungen François de Troy, attributed, Half portrait of Louise Françoise de Bourbon, first daughter and third child of the Sun King Louis XIV as a 12-year-old, on the occasion of her marriage in 1685, Ölgemälde in the original splendid frame François de Troy, attributed, 1645 Toulouse - 1730 Paris, François de Troy came to Paris in the mid-1660s and studied under the royal portraitist Claude Lefèbre, through whom he became acquainted with the most important Parisian artists of his time, including Charles Le Brun. In 1674 he was admitted to the "Académie royale de peinture et de sculpture", after which he made a career as a portrait painter. From 1690 he was court painter to the exiled English King James II in Saint Germain en Laye. Here: Half-length portrait of a distinguished young lady with "Coiffure à la fontagne" (French high coiffure of the late 17th century), oval Öl/lw, old doubling, incarnate parts somewhat rubbed at the forehead, several retouchings, verso secondarily inscribed "madame la duchesse la jeune faites par Pesne" (here erroneously assigned to Antoine Pesne), 70 x 57 cm. In 1685, at the age of 12, the daughter of the Sun King Louis XIV was married to Louis de Bourbon and given the title "Madame la Duchesse". A painting kept in room 35 of the "Museu nacional d`art de Catalunya" in Barcelona shows Louise Françoise de Bourbon as a young woman of about 18-20 years ("Mademoiselle de Nantes") and is regarded as a secured work by François de Troy. Not only the striking physiognomic similarity to the present painting, but also stylistic features such as the striking design of the eyes secure the attribution to Francois de Troy. We are therefore dealing with a historically significant portrait, which was probably the official wedding picture of the young king's daughter for the Versailles court. In the original splendid frame of the late 17th century, with minor blemishes.
ATTRIBUE A FRANÇOIS DE TROY (1645-1730) Portrait présumé de la duchesse du Maine dans un chà¢teau, tenant un miroir, entourée de trois putti Huile sur toile (restaurations) 45 x 35 cm Portraiturée par François de Troy, l’un des plus fameux peintres de sa génération, cette jeune femme richement vêtue pourrait bien être la duchesse du Maine probablement représentée au chà¢teau de Sceaux, domaine qu’elle transforma en une sorte de cour des beaux-esprits de son temps. Formidable portraitiste reconnu par l’Académie qu’il rejoint en 1674, de Troy peignit plusieurs portraits du duc ainsi que de la duchesse du Maine, dont les plus spectaculaires sont conservés en collections publiques.
Manner of Francois de Troy (French, 1645 - 1730), Portrait of a lady, bust-length, black chalk and brown ink heightened with white on paper. Framed. Please refer to the original paper labels on the back. Provenance: Christie's, New York, The House Sale, 9 Aug 2005 - 10 Aug 2005.
STUDIE FÜR EIN DREIVIERTELPORTRAIT EINES MANNES 17 x 15 cm. Ungerahmt. Schwarze Kreide auf braunem Papier weiß gehöht. Minimal besch. Provenienz: Hubert de Marignane. Christie’s, Paris, 17. März 2005, Lot 122. (13000973) (13)
STUDIE FÜR DAS BRUSTSTÜCK EINER FRAU 18,5 x 14,4 cm. Schwarze und weiße Kreide auf braunem Papier. Minimal besch. Provenienz: Hubert de Marignane. Christie’s, Paris, 17. März 2005, Lot 121. (13000974) (13)
PORTRAIT EINES JUNGEN MANNES Öl auf Leinwand. Doubliert. Im Hochoval. 61,5 x 49,5 cm. In dekorativem vergoldeten Rahmen. Vor hellbraunem Hintergrund das Brustbildnis des Mannes mit rotem Mantel und weißer Halsschleife, schulterlangem lockerem braunem Haar, und den Blick mit feinem Inkarnat, rötlichen Wangen und dunkelblauen Augen entschlossen auf den Betrachter gerichtet. Malerei in meist lockerem raschem Pinselduktus. (12909913) (18)
François de TROY et atelier Toulouse, 1645 - Paris, 1730 Portrait de Philippe de France, duc d'Orléans, frère du roi Louis XIV Huile sur toile (Restaurations anciennes) Portrait of the duke of Orleans, oil on canvas, by Fr. de Troy and workshop h: 125,50 w: 93 cm Provenance : Collection particulière, Oeiras, Portugal Commentaire : Inédit et parvenu jusqu'à nous avec une attribution à Pierre Mignard, ce séduisant portrait du frère du roi Louis XIV se situe dans les premières années d'activité de la carrière de François de Troy. Arrivé à Paris au milieu des années 1660, le peintre évolue dans le cercle de Charles Le Brun lorsque ce dernier dirige la décoration des grandes maisons royales et obtient en 1671 ses premières commandes princières. Monsieur, frère du roi, est ici peint en chef de guerre, ce qui nous permet de situer la réalisation de la toile peu après la bataille de Cassel de 1677, son seul fait militaire comme nous le verrons plus avant. La mise en scène est somptueuse, digne d'un souverain. Le luxe de l'armure, de l'épée, du casque et du bâton de commandement impressionnent et sont bien de mise avec la préciosité qu'affectionnait tant le frère du roi. Son long nez et son menton à fossette identifient le modèle rapidement, la pose pleine de noblesse, l'élégance des mains et le jeu des rouges entre le large nœud et les lèvres ont un objectif évident : la séduction. En arrière-plan, malgré un fond usé, se distinguerait volontiers le mont Cassel, lieu où la gloire vint couronner ce grand prince d'Europe : " Philippe va plus viste & son courage est tel, Que passant les exploits des plus grands capitaines, Dès son premier triomphe il se rend immortel" ('Le Nouveau Mercure Galant', mai 1677, t. III). En avril 1677, Louis XIV était devant Cambrai et Monsieur devant Cassel. Parce que Louis XIV ne pouvait faire figurer cette victoire à son actif, la représentation de la bataille de Cassel ne fit pas l'objet de l'attention qu'elle méritait et Adam-Frans van der Meulen de l'intégra ni dans son cycle de l'Histoire du Roy, ni dans celui des Conquestes du Roy. La bataille de la Peene, appelée aussi troisième bataille de Cassel, est pourtant un épisode majeur des guerres de Hollande (1672-1678). Cette bataille opposa l'armée française aux troupes coalisées des Provinces-Unies, de l'Espagne et de l'Angleterre. Elle fut livrée les 10 et 11 avril 1677 entre Noordpeene et Zuytpeene, deux villages situés sur la rive droite de la rivière Peene Becque, en Flandre, entre Cassel et Saint-Omer, l'enjeu étant la prise de cette dernière ville. En prenant Valenciennes, Cambrai et Saint-Omer, Louis XIV veut assurer à jamais le repos de ses frontières. Il s'est proposé de délivrer ses États des maux que Saint-Omer, seule place de l'Artois qui appartient encore aux Pays-Bas espagnols, leur cause, en troublant le commerce des pays conquis, entre Dunkerque et Arras. Aux premiers bruits du siège de Valenciennes, les alliés coalisés s'alarment et obligent le stathouder Guillaume III d'Orange à rassembler promptement son armée devant Saint-Omer. Il accourt de Hollande à la tête de la plus florissante armée que n'eussent jamais mise sur pied les États généraux des Provinces-Unies. Eugène de Montmorency, prince de Robecq, l'assure que Monsieur a peu de troupes avec lui pour le siège de Saint-Omer, mais qu'il faut faire vite. Le prince d'Orange s'en approche donc en toute hâte le 10 avril 1677. Le prince d'Orange est sûr d'être victorieux, il a rassemblé 30 000 hommes aux environs d'Ypres, située à 55 km à l'est de Saint-Omer. Il passe par Poperinge et vient camper le 9 avril à Sainte-Marie-Cappel. Le lendemain, au point du jour, il contourne Cassel par l'Ouest, se rend à Bavinchove et Zuytpeene et, côtoyant la rive droite de la Peene Becque, il arrête ses troupes entre ce dernier village et Noordpeene. Là, à une demi-lieue du campement français, le prince range son armée sur cinq colonnes. C'est le 10 avril 1677 à midi que l'armée des coalisés est en présence de celle de Monsieur, campée au-delà des ruisseaux : ce lieu est marécageux et incommode. La première chose que le prince Guillaume d'Orange veut entreprendre, c'est de secourir Saint-Omer du côté du bac, qui paraît l'unique voie. À cet effet, il commande à ses dragons de se saisir de l'abbaye de Peene. Mille obstacles l'arrêtent dans ce projet. Il le reconnaît avec amertume et se voit obligé de livrer bataille, chose qu'il désire du reste, car il se croit supérieur aux Français. Dès le point du jour du 11 avril, dimanche des Rameaux, le prince est dans la plaine. Les Français l'y ont laissé s'avancer... Guillaume d'Orange se trouve bloqué par un autre ruisseau : la Lyncke. Le printemps a été particulièrement pluvieux; les cours d'eaux sont à leur niveau le plus haut. La gravure de Beaulieu montre parfaitement l'encerclement par les rivières auquel s'est condamné Guillaume d'Orange. Vers 14 heures, Monsieur ordonne au maréchal d'Humières d'attaquer à droite, ce qui est fait, mais il est lui-même attaqué sur son flanc droit. Monsieur fait avancer l'infanterie et le maréchal de Luxembourg avance à gauche. D'Humières attaque à nouveau de plus belle et les Hollandais se trouvent pris en tenaille. C'est précisément cette scène qui est représentée à droite de notre tableau. La bataille est terminée vers 17h30. Les Hollandais prennent la fuite et se dirigent vers Abeele, située sur la frontière franco-belge actuelle, puis Poperinge. La victoire des troupes françaises a permis le rattachement à la France de la ville de Saint-Omer, des châtellenies de Cassel, Bailleul et Ypres, jusque-là possessions du comté de Flandre, et plus largement des Pays-Bas du Sud espagnols. Les auteurs de l'époque valorisent la victoire de Monsieur en 1677 après celle de Philippe I en 1071 et de Philippe VI en 1328 en ce même lieu et le site de Cassel est retenu pour servir la gloire du frère du roi dans le portrait équestre que peint Pierre Mignard en 1694. Sur les chemins du retour de la bataille, les soldats et le peuple chantent ; " Vive le roy et Monsieur qui a gagné la bataille ". Contrarié, Louis XIV ne parle pas de l'événement à son frère et le prive à l'avenir de tout commandement militaire. Estimation 20 000 - 30 000 €
GERARD EDELINK sculpit in France 1640 - 1707 FRANÇOIS DE TROY pinxit in France 1645 - 1730 Portrait of Philip V as Duke of Anjou Etching Signed and titled Size 390 x 290 mm plate
FRANÇOIS DE TROY (Toulouse 1645-Paris 1730) Le jeu du pousse-épingle Toile Cadre en bois sculpté et doré du XVIIe siècle Porte une inscription au revers: Louis Tocqué / 1696)1772 / élève de Nattier The «pousse-épingle» game, canvas, in a 17th century carved and gilt-wood frame, bears an inscription on the back: Louis Tocqué / 1696)1772 / élève de Nattier 52 x 64 cm - 20,5 x 25,2 in.
CORNELIS MARTINUS VERMEULEN (French 1654/57-1708/09) after FRANÇOIS DE TROY (French, 1645-1730) Joy de Mezetin rare et nouveau Proteé 1694 engraving signed and dated in plate bottom left / right corner: F de Troy pinxet / C. Vermeulen Sculp 1694 55 x 39cm, frame: 89 x 74cm, LEONARD JOEL DELIVERY SIZE: MEDIUM PROVENANCE: From the contents of Swanton (built 1827), Sutton Forrest, NSW
François de TROY (1645-1730) L’Apparition des saints Gervais et Protais à saint Ambroise Toile Sans cadre (Restaurations anciennes) 61 x 48 cm Établi à Paris, rue Neuve-des-Petits-Champs, François de Troy (1645-1730) acquit le 13 juillet 1700 une maison de campagne à Bry-sur-Marne. Dès 1702, il offrit à la petite église Saint-Gervais-Saint-Protais un tableau représentant une scène tirée de la vie des saints patrons de la paroisse, telle que rapportée par Jacques de Voragine (La Légende dorée). La plus ancienne source connue faisant état de cette œuvre est la Description de la généralité de Paris, de Philippe Hernandez, publiée à Paris en 1759 (p. 27) : "Bry sur Marne, Paroisse du Diocèse, & à deux lieues & demie de cette ville, sur la rive gauche de la Marne. 200 communians. Patrons, S. Gervais & S. Protais. (…) Le Tableau du grand-Autel de l’Église est un présent de feu M. de Troy, célèbre Peintre, qui avoit sa maison de campagne dans cette paroisse." Ce texte fut repris avec quelques variantes par Pierre Thomas Nicolas Hurtaut dans son Dictionnaire historique de la ville de Paris et de ses environs (Paris, 1779, p. 697). Le tableau était encore en place en 1840, mais avait disparu en 1880 (voir Inventaire général des œuvres d’art décorant les édifices du département de la Seine, tome second, arrondissement de Sceaux, Paris, 1880, p. 123). Le tableau est manifestement en relation avec l’œuvre perdue autrefois à Bry-sur-Marne. Sa facture est caractéristique de François de Troy et le sujet illustre un passage où intervient saint Ambroise (vers 340-397), celui au cours duquel lui apparurent pour la troisième fois, tandis qu’il était en prière, les saints Gervais et Protais (martyrisés en 57, à Milan, sous le règne de Néron), présentés par saint Paul : "Donc Ambroise se trouvait, une nuit, dans l’église des saints Nabor et Félix ; et comme, après avoir longtemps prié, il était tombé dans un état intermédiaire entre la veille et le sommeil, deux beaux jeunes gens vêtus de blanc lui apparurent, priant avec lui, les bras étendus. Alors Amboise demanda que, si c’était là une illusion, elle s’évanouît, et que, si c’était une réalité, elle se révélât de nouveau à lui. Et les deux jeunes gens lui apparurent de nouveau au chant du coq ; et, la nuit suivante, ils lui apparurent une troisième fois, mais cette fois en compagnie d’une autre personne, en qui il reconnut l’apôtre saint Paul. Et saint Paul lui dit : "Tu vois là deux jeunes gens qui, dédaignant tous les biens de la terre, ont fidèlement suivi mes leçons…" (Jacques de Voragine). De Troy a choisi ce moment où saint Paul s’adresse à Ambroise, écho modeste du célèbre carton de tapisserie de Philippe de Champaigne, sur le même sujet, aujourd’hui conservé au musée du Louvre. La question se pose, bien sûr, de savoir si ce tableau est celui qui ornait autrefois le maître-autel de l’église de Bry, ou s’il s’agit de son modello ou d’un ricordo. La petite taille de l’œuvre inciterait à y voir l’un ou l’autre de ces derniers, mais les dimensions modestes de l’église de Bry (décrite par Hurtaut comme une "longue chapelle sans collatéraux") n’excluent pas que cette toile ait été enchâssée dans un autel lui servant de cadre monumental, son format étant certainement proportionné à celui du présent raisonnable que voulut faire le nouveau paroissien, membre éminent de l’Académie royale de peinture et de sculpture. L’écriture brillante et spontanée de ce rare tableau d’histoire du maître plaide en faveur d’une réalisation de premier jet, techniquement comparable aux tableaux les plus raffinés peints par lui durant la même période (Le Festin de Didon et Enée de 1704 ou La Leçon d’astronomie de la duchesse du Maine, vers 1703, conservés au musée du Domaine départemental de sceaux).Bibliographie : BREME, Dominique, François de Troy 1645-1730, Paris (Somogy), 1997, p. 31, 91. HERNANDEZ, Philippe, Description de la généralité de Paris, Paris, 1759, p. 27. HURTAUT, Pierre Thomas Nicolas, Dictionnaire historique de la ville de Paris et de ses environs, Paris, t. I, 1779, p. 697. Nous remercions Monsieur Dominique Brême qui a bien voulu confirmer l’attribution et nous communiquer les renseignements pour ce lot. François de TROY (1645-1730) L'Apparition des saints Gervais et Protais à saint Ambroise Frameless Canvas (Old Restorations) 61 x 48 cm Established in Paris, rue Neuve-des-Petits-Champs, François de Troy (1645-1730) acquired on 13 juillet 1700 a country house in Bry-sur-Marne. As early as 1702, he offered to the small church of Saint-Gervais-Saint-Protais a painting representing a scene from the life of the patron saints of the parish, as reported by Jacques de Voragine (La Légende dorée). The oldest known source on this work is the Description de la généralité de Paris, by Philippe Hernandez, published in Paris in 1759 (p. 27) : "Bry sur Marne, Parish of the Diocese, & two and a half leagues from this town, on the left bank of the Marne. 200 communians. Patrons, S. Gervais & S. Protais. (...) The painting on the high altar of the Church is a gift from the late Mr. de Troy, a famous painter, who lived near his country home in this parish." This text was taken again with some variants by Pierre Thomas Nicolas Hurtaut in his Dictionnaire historique de la ville de Paris et de ses environs (Paris, 1779, p. 697). The painting was still in place in 1840, but had disappeared in 1880 (see Inventaire général des œuvres d'art décorant les édifices du département de la Seine, tome deuxième, arrondissement de Sceaux, Paris, 1880, p. 123). The painting is clearly related to the work that was once lost in Bry-sur-Marne. Its workmanship is characteristic of François de Troy and the subject illustrates a passage in which Saint Ambrose intervenes (c. 340-397), the one in which Saints Gervais and Protais (martyred in 57, in Milan, during the reign of Nero), presented by Saint Paul , appeared to him for the third time while he was at prayer: "So Ambrose was one night in the church of Saints Nabor and Félix ; and as, after praying for a long time, he had fallen into a state between vigil and sleep, two handsome young men dressed in white appeared to him, praying with him, arms outstretched. Then Amboise asked that, if this was an illusion, she would faint, and if it was a reality, she would reveal herself to him again. And the two young men appeared to him again at the song of coq ; and the next night they appeared to him a third time, but this time in the company of another person, in whom he recognized the apostle St. Paul. And Saint Paul told him dit : "You see there two young men who, disdaining all the goods of the earth, have faithfully followed my lessons...". (Jacques de Voragine). De Troy chose this moment when Saint Paul addresses Ambrose, a modest echo of Philippe de Champaigne's famous tapestry cartoon on the same subject, now kept in the Louvre museum. The question arises, of course, as to whether this painting is the one that once adorned the high altar of Bry's church, or whether it is his modello or a ricordo. The small size of the work would suggest that it is one or the other of the latter, but the modest dimensions of Bry's church (described by Hurtaut as a "long chapel without collaterals") do not exclude the possibility that this painting was set in an altar serving as a monumental frame, its size certainly being proportionate to that of the reasonable present that the new parishioner, an eminent member of the Royal Academy of Painting and Sculpture, wanted to make. The brilliant and spontaneous writing of this rare painting of the master's history pleads in favour of a first draft, technically comparable to the most refined paintings he painted during the same period (Le Festin de Didon et Enée de 1704 or La Leçon d'astronomie de la duchesse du Maine, circa 1703, preserved in the museum of the Domaine départemental de sceaux).Bibliographie : BREME, Dominique, François de Troy 1645-1730, Paris (Somogy), 1997, p. 31, 91. HERNANDEZ, Philippe, Description de la généralité de Paris, Paris, 1759, p. 27. HURTAUT, Pierre Thomas Nicolas, Dictionnaire historique de la ville de Paris et de ses environs, Paris, t. I, 1779, p. 697. We would like to thank Mr Dominique Brême who was kind enough to confirm the attribution and provide us with the information for this lot.
François de TROY Toulouse, 1645 - Paris, 1730 Portrait d'une dame de qualité en Cérès Huile sur toile Portrait of a woman as Ceres, oil on canvas, by Fr. de Troy h: 130 w: 97 cm Provenance : Probablement collection Eugène Féral ; Probablement sa vente Paris, Hôtel Drouot, Me Chevallier, 22 avril 1901, n° 27 (comme Jean-François de Troy) ; Collection de Mrs. Milbank ; Vente anonyme ; Londres, Christie's, 14 juin 1916, n° 158 ; Chez Arthur Tooth, Londres ; Galerie Knoedler, Paris, vers 1965 ; Chez Trotti, Paris ; Chez Heim, Londres, en 1969, n° 19 du catalogue ; Sa vente, Paris, Hôtel Drouot, 4 juin 1984, n° 6 ; Vente anonyme ; Monaco, Sotheby's, 20 juin 1987, n° 378 ; Vente anonyme ; Versailles, Palais des Congrès, 4 juin 1989, n° 78 Expositions : 'French Portraits in Painting and Sculpture (1465-1800)', Londres, Heim Gallery, 1969, n° 19 Bibliographie : Dominique Brême, 'François de Troy 1645-1730', Paris, 1997, p. 178-179, repr. Commentaire : François de Troy incarne, aux côtés de Hyacinthe Rigaud et de Nicolas de Largillierre, l'âge d'or du portrait français sous le règne de Louis XIV. Moins célèbre que ses deux rivaux, il fut néanmoins le premier à repousser le poids de la tradition classique dans l'art du portrait et donner à ce genre une impulsion nouvelle. Ses origines méridionales expliquent en partie la chaleur de son coloris, qui ira vers un éclaircissement progressif, et son sens de la composition qu'il sut adapter aux modes parisiennes. Il répondit à de nombreuses commandes de riches particuliers et réalisa plusieurs portraits de la famille royale dans les années 1680-1690. C'est cependant quelques années plus tard qu'il donnera la pleine mesure de son art, lorsqu'il travaillera au service des ducs du Maine et de leur brillante cour de Sceaux. L'identité du modèle de notre portrait nous est inconnue mais sa représentation sous les traits de la déesse Cérès, ses dimensions et sa qualité d'exécution semblent indiquer une origine aristocratique. Ce portrait, qui peut être daté vers 1724, nous permet d'apprécier les qualités de coloriste de François de Troy, aussi bien dans les reflets changeants et moirés des drapés blanc et jaune or que dans ceux de la gerbe de blé sur laquelle le modèle pose sa main, la subtilité des carnations ou encore les nuances du ciel et des nuées. Le visage à l'expression douce, esquissant un très léger sourire, le charmant détail des fleurs des champs et des épis se faisant écho entre le bas du tableau et la coiffure du modèle, enfin le jeu des mains témoignent de la virtuosité du portraitiste et de la maturité de son art. François de Troy nous propose ici une composition audacieuse, annonciatrice de l'important succès que remportera le portrait historié pendant une grande partie du XVIIIe siècle. Estimation 20 000 - 30 000 €
François de TROY Toulouse, 1675 - Paris, 1730 Portrait d'homme en Apollon Huile sur toile Portrait of a man as Apollo, oil on canvas, by Fr. de Troy h: 117 w: 89 cm Commentaire : François de Troy incarne, aux côtés de Hyacinthe Rigaud et Nicolas de Largillierre, l'âge d'or du portrait français sous le règne de Louis XIV. Moins célèbre que ses deux rivaux, il fut néanmoins le premier à repousser le poids de la tradition classique dans l'art du portrait et donner à ce genre une impulsion nouvelle. Ses origines méridionales expliquent en partie la chaleur de son coloris et son sens de la composition qu'il sut adapter aux modes parisiennes. Il répondit à de nombreuses commandes de riches particuliers et réalisa plusieurs portraits de la famille royale dans les années 1680-1690. C'est cependant quelques années plus tard qu'il donnera la pleine mesure de son art, lorsqu'il travaillera au service des ducs du Maine et de leur brillante cour de Sceaux. L'identité du modèle de notre portrait nous est inconnue mais sa représentation sous les traits du dieu Apollon, dont la dimension solaire avait largement été utilisée dans la politique artistique du roi Louis XIV, semble indiquer une origine aristocratique voire princière, et il a été suggéré qu'il pourrait s'agir du prince Louis Armand de Bourbon-Conti (1695-1727) ou encore de Louis IV Henri, prince de Condé (1692-1740). Ce portrait nous permet d'apprécier les qualités de coloriste de François de Troy, aussi bien dans les reflets changeants et moirés du drapé couvrant la nudité héroïque du personnage que dans ceux de la lyre, attribut distinctif du dieu de la musique et de la poésie, la subtilité des carnations ou encore les nuances du ciel et des nuées. Le visage à l'expression douce, esquissant un très léger sourire, et le jeu des mains témoignent de la virtuosité du portraitiste et de la maturité de son art. François de Troy nous propose enfin ici une composition audacieuse, annonciatrice de l'important succès que remportera le portrait historié pendant une grande partie du XVIIIe siècle. Estimation 25 000 - 35 000 €
Attribué à François de Troy Toulouse, 1675 - Paris, 1730 Portrait d'une dame de qualité Huile sur toile à vue ovale h: 74,50 w: 61 cm Estimation 2 000 - 3 000 €
DE TROY François (1645 - 1730) Huile sur toile ovale marouflée sur toile "Portrait de Marie-Anne de Bourbon" (?). Entourage de François de Troy. Ecole française. Dim.:73,5x59,5cm.
An early 18th century Portrait of a Gentleman, attributed to Francois de Troy (French, 1645 - 1730) via a brass tag of the period on the frame, oil on canvas, displayed in an oval gilt wood frame with flower and foliate carved reserves. de Troy was a principal painter to King James II when he was in exile at Saint-Germain-en-Laye. He was also Director of the Academie Royale de peinture et de sculpture. Art measure 30 x 25 inches. Overall size measures 37.5 32.5 inches. We happily provide seamless in-house packing and shipping services on nearly everything we sell.
François de TROY (Toulouse le 9 janvier 1645- mort à Paris le 21 novembre 1730) Portait de femme en buste au manteau bleu Toile ovale. Dans un très beau cadre d’époque en bois sculpté à décor de fleurs en relief. Annotée au revers « Marie Claire Dubos aetat suae 20 1667 « Haut. : 74 cm- Larg. : 60 cm
Francois de Troy French, 1645-1730 Portrait of an Elegant Lady Resting her Arm on an Urn, circa 1680-85 Oil on canvas 49 1/2 x 38 1/4 inches (126 x 97 cm) Provenance: Private collection, Canada The attribution has been confirmed by Professor Dominique Breme, Director of the Musee National de l'Ile de France and a noted authority on the work of de Troy, who has examined the work in person. The frame, which is thought to be original, was regilt around 1880; it is signed by the gilder Poulin Villeroy Doreur along the side. C
Francois de Troy French, 1645-1730 Portrait of a Gentleman with an Open Book, circa 1680-85 Oil on canvas 49 1/2 x 38 1/4 inches (126 x 97 cm) Provenance: Private collection, Canada The attribution has been confirmed by Professor Dominique Breme, Director of the Musee National de l'Ile de France and a noted authority on de Troy's work, who has examined the painting in person. The frame, which is thought to be original, was regilt around 1880; it is signed by the gilder Poulin Villeroy Doreur along the side. C
Troy, François deBildnis einer Dame als Allegorie der Ceres(Toulouse 1645-1730 Paris) Öl/Lwd., doubl. 130 x 97 cm. - Lit. Thieme/Becker 33; D. Brême, François de Troy, Paris 1997, S. 179, Abb. 58, dort mit unbekanntem Aufenthaltsort ("Location actuelle inconnue"). - In vergoldetem Prunkrahmen.
Attribué à François de Troy (1645-1730) Portrait de Madame Anne-Thérèse Marguenat de Courcelles, marquise de Lambert, huile sur toile, 112x86 cm. Femme de lettres et salonnière française, la Marquise de Lambert teint salon sous la Régence, ses célèbres « mardis », où l'on respirait encore l'esprit de dignité et le bon ton du Grand Siècle contrastaient avec la frivolité de la cour de la Duchesse du Maine et les débauches du Duc d'Orléans au Palais-Royal
François de Troy Toulouse, 1675 - Paris, 1730 Portrait d'une dame de qualité Huile sur toile Signée et datée 'Peint par François de Troy En 1717.' en bas à droite (A VERIFIER) 'PORTRAIT OF A LADY', OIL ON CANVAS, SIGNED AND DATED, BY F. DE TROY h: 82 w: 65 cm
FRANÇOIS DE TROY (Toulouse 1645 Paris 1730) Portrait dhomme soulevant un rideau Sanguine sur papier beige 35 x 22,5 cm Au verso Etudes pour un portrait dévêque, sanguine et pierre noire
FRANCOIS DE TROY 1645 Toulouse - 1730 Paris (attr.) Portrait einer Dame, eine Zeichnung in ihren Händen haltend Öl auf Leinwand (doubl.). 80 cm x 63 cm. Part. min. rest. Rahmen. Aufgrund der Kleidung und Frisur ist das Gemälde um 1720 zu datieren (an der Hochfrisur fehlen bereits die von ca. 1690 bis 1715 'unerlässlichen' Fripons, je eine gekrümmte Stirnlocke auf jeder Seite. Ärmel, Miederschnitt und Brosche am Ausschnitt deuten ebenfalls auf eine Entstehungszeit um 1720 hin). Die Dargestellte hält eine Rötelzeichnung, wohl ein Selbstbildnis, in ihren Händen, die qualitativ gegenüber den in Öl gemalten Zügen deutlich abfällt. Die recht kostbare Kleidung lässt vermuten, dass Francois de Troy eine Adelsdame (oder zumindest eine Dame des Großbürgertums) dargestellt hat, die selbst als Zeichnerin dilettierte. Wir danken Frau Anna Eunike Röhrig, Hildesheim, für die freundliche Unterstützung. Provenienz: Privatsammlung Cuxhaven. Frankreich, Portrait
Red chalk heightened with white chalk (recto); black chalk (verso); bears inscription, upper right, verso: Lépicié and numbering, upper left, verso: 145